Le milieu portugais Rúben Neves, proche de Diogo Jota, a fermement réagi aux rumeurs l’associant à Rute Cardoso, la veuve de son ami tragiquement disparu début juillet.
Chaque semaine, le magazine TV Guia défraye la chronique au Portugal avec ses couvertures tapageuses. Mais sa dernière édition a suscité une véritable onde de choc. Au lieu de rendre hommage à Diogo Jota – décédé le 3 juillet dans un accident de la route aux côtés de son frère André Silva – ou de respecter la douleur de ses proches, l’hebdomadaire a préféré mettre en avant une supposée relation entre Rute Cardoso et Rúben Neves, présenté comme le « meilleur ami » de l’ancien joueur de Liverpool.

Une couverture jugée honteuse
En Une, un titre racoleur : « Rúben Neves et Rute. Unis après la mort. Comment la veuve de Diogo Jota s’appuie sur son meilleur ami », accompagné d’une photo montrant le milieu et Rute enlacés. Une image sortie de son contexte, qui a immédiatement déclenché l’indignation. « Si j’étais eux deux, je poursuivrais ce torchon. Une bande de vautours sans respect », a dénoncé un internaute, un message partagé plus d’un million de fois.
La mise au point digne de Neves
Face à l’ampleur de la polémique, Rúben Neves a pris la parole. Dans un long message publié sur ses réseaux, le joueur d’Al-Hilal a exprimé sa colère et rétabli la vérité :
« La personne qui a choisi cette photo ne mérite pas d’être heureuse. Moi et ma femme, Debora Lourence, sommes ensemble depuis plus de 11 ans. Nous avons une famille dont je suis fier et jamais nous n’avons été mêlés à une quelconque controverse. Nous avons seulement essayé d’aider Rute et sa famille du mieux possible. Je suis fier de ma femme, de ma famille, et admiratif de la force de Rute. Nous serons toujours là pour elle. »
Des réactions plus virulentes

Si Neves a gardé une certaine retenue, d’autres n’ont pas mâché leurs mots. Katia Aveiro, sœur de Cristiano Ronaldo, a vivement dénoncé le magazine :
« Personne d’humainement digne n’aurait autorisé une telle couverture. Que justice soit faite, divine ou terrestre. L’addition viendra. J’ai honte pour notre pays. Quelle horreur ! »
Ainsi, entre dignité et indignation, la polémique autour de TV Guia ne cesse d’enfler, laissant place à un débat plus large sur les limites du sensationnalisme médiatique.
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