Vinicius : une décision qui fait débat

Le Real Madrid et Vinicius Junior sont toujours dans l’impasse concernant la prolongation de contrat de l’attaquant brésilien. Alors que son bail actuel court jusqu’en 2027, les discussions ont été suspendues en raison des exigences salariales jugées trop élevées par la direction madrilène.

L’international brésilien, qui porte le numéro 7, est depuis quelque temps dans le viseur de la Saudi Pro League. Une offre colossale aurait été évoquée : 300 millions d’euros pour le transfert, assortis d’un contrat d’un milliard d’euros. En février dernier, Vinicius aurait même rencontré des émissaires saoudiens pour écouter leur proposition. Mais dès le mois de mars, la tendance semblait s’être inversée, avec des rumeurs faisant état d’un accord imminent avec le Real Madrid.

Vinicius : une décision qui fait débat

Malgré cela, aucun progrès concret n’a été enregistré. D’après le Diario AS, Vinicius souhaite rester dans la capitale espagnole et attend désormais un signal du club pour relancer les pourparlers. Son entourage a néanmoins été clair : le joueur estime mériter un salaire équivalent à celui de Kylian Mbappé, ce que les dirigeants madrilènes refusent pour le moment.

Du côté du Real Madrid, on veut à tout prix éviter une crise. Le club est conscient qu’il n’existe actuellement aucun joueur sur le marché au profil similaire à celui de Vinicius. Pourtant, des rumeurs indiquent que Florentino Perez pourrait envisager un départ si l’opportunité de recruter Erling Haaland se présentait.

Dans ce contexte tendu, l’ancien défenseur madrilène Rafa Alkorta a lancé une mise en garde :
« Faire pression sur Florentino Perez peut se retourner contre lui, comme ce fut le cas pour Sergio Ramos », a-t-il confié au Diario Sport.

Il a également critiqué les performances récentes du Brésilien :
« Depuis qu’il a quitté l’aile gauche, je ne l’ai plus vu briller. Sa cohabitation avec Mbappé a été compliquée. Ce n’est pas le moment d’exiger quoi que ce soit, car sa saison a été loin d’être excellente. Ses conseillers doivent revoir leur stratégie. »


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