Xabi Alonso trace les lignes avant la reprise
À l’approche du coup d’envoi de la saison, Xabi Alonso a tenu à poser les bases. Le nouvel entraîneur du Real Madrid n’a laissé aucune place à l’ambiguïté : chaque joueur connaît désormais le rôle qui l’attend dans l’effectif. Une stratégie assumée pour éviter les malentendus et préparer les mouvements à venir.
Selon les informations de José Félix Diaz (Marca), le technicien basque a commencé à envoyer ses signaux dès la Coupe du Monde des Clubs, à travers ses choix de titulaires. Mais aussi pendant les séances d’entraînement, bien avant que les joueurs ne partent en vacances. Résultat : tout le vestiaire sait désormais à quoi s’en tenir.
Des statuts clairs, des rôles définis
Pour certains joueurs, ces échanges ont eu un effet motivant. Pour d’autres, le message est plus difficile à digérer. Rodrygo, par exemple, n’a pas été mis en avant lors des derniers matchs, ce qui laisse penser qu’il ne débutera pas la saison en tant que titulaire.
Brahim Diaz, de son côté, est perçu comme un élément clé dans un rôle de joker de luxe, capable de faire basculer une rencontre en sortie de banc. Quant au jeune Asensio, sa prestation décevante au Mondial lui a coûté sa place : il devra redoubler d’efforts pour reconquérir un statut plus important. Même constat pour le gardien Andriy Lunin, qui devra attendre des absences ou des rotations pour avoir sa chance.
Chacun face à son avenir
Cette mise au point a été bien accueillie par une large partie du vestiaire. Certains se préparent déjà pour tenter de convaincre. D’autres, en revanche, s’interrogent sur leur avenir : rester en acceptant un rôle secondaire, ou partir à la recherche de plus de temps de jeu ailleurs ? Les questions sont ouvertes, mais au moins, les joueurs ont les cartes en main.
Xabi Alonso, lui, se veut réaliste. Il connaît le poids des contrats et ne compte forcer personne à partir. Mais il ne fera pas non plus de promesses. À chacun de faire son choix. Le club, en dernier ressort, décidera – notamment s’il s’agit de vendre pour recruter dans les secteurs prioritaires, comme la défense centrale ou le milieu. Mais une chose est sûre : aucune décision ne sera prise à la légère.
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