Antoine Griezmann a beau jurer son amour à l’Atlético Madrid, sa prolongation jusqu’en 2027 n’est pas tout à fait ce qu’elle semble être. Selon les révélations de Marca, cette extension de contrat cache en réalité un montage financier stratégique destiné à contourner les contraintes du fair-play financier imposé par la Liga.
Dans les faits, le champion du monde 2018 ne devrait pas aller au terme de ce nouveau bail. L’objectif est clair : répartir son salaire net de 8 millions d’euros prévus pour la saison 2025-2026 sur deux années, afin d’alléger artificiellement la masse salariale du club. Une technique devenue récurrente en Liga, où les clubs doivent jongler avec des plafonds stricts de dépenses.
Un départ déjà acté pour 2026
Griezmann et l’Atlético ont déjà tout prévu. L’attaquant français devrait faire ses valises à l’été 2026 pour rejoindre la Major League Soccer. Un projet qu’il caresse depuis plusieurs saisons, à mesure que l’idée d’une carrière aux États-Unis s’impose comme une évidence. Fan de NBA, d’ambiance US et d’un cadre de vie plus détendu, Griezmann voit en la MLS une porte de sortie idéale pour sa fin de carrière.
Mais avant cela, il veut laisser les comptes de l’Atlético en ordre. En étalant son salaire, Griezmann permet au club de libérer de l’espace pour recruter, prolonger ou tout simplement respecter les quotas budgétaires. Un départ en douceur, organisé dans les règles de l’art, et surtout sans conflit.
Sur le terrain, Griezmann reste essentiel. Même à 34 ans, il conserve un impact décisif avec 8 buts et de nombreuses prestations abouties. Son influence ne se mesure pas qu’en statistiques : il dirige, oriente, rassure. Mais en coulisses, il agit aussi comme un véritable capitaine économique. Ce geste, qu’on pourrait qualifier de dévoué ou de complice, montre une chose : Griezmann veut sortir par la grande porte. Pas de transfert poussif, pas de fin de contrat dans la douleur. Il veut transmettre, préparer le terrain pour la suite et faire grandir l’Atlético, même après son départ.
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