Malgré une prestation décevante face à Séville hier, c’est surtout une décision arbitrale contre le Barça qui enflamme les débats…
Le Barça a connu un nouvel épisode douloureux avec l’arbitrage à Séville, et Ronald Araujo en a été l’incarnation. À la mi-temps, le défenseur central uruguayen a quitté le terrain furieux, après avoir concédé un penalty pour un simple contact avec Isaac Romero.
Les caméras de Movistar Plus+ ont capté sa colère : « Toujours contre nous ! Toujours contre nous ! ». Pendant la révision au VAR, il a directement interpellé l’arbitre principal Muñiz Ruiz : « C’est incroyable ce que tu fais, incroyable », puis le quatrième arbitre : « Tu t’es fait avoir, tu as mordu à l’hameçon ». Hansi Flick a finalement dû s’interposer pour calmer son joueur et éviter que la situation ne dégénère davantage.
Le penalty, finalement validé, a permis à Alexis Sánchez d’ouvrir le score pour Séville (1-0). Quelques instants plus tard, les Andalous doublaient la mise sur une action également sujette à controverse, le Barça criant à la faute initiale sur Jules Koundé.
[totalpoll id= »812288″]C’est alors que la polémique a pris une ampleur nationale avec l’intervention de Mateu Lahoz. L’ancien arbitre international, désormais consultant pour la Cadena COPE, n’a pas mâché ses mots : « Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu quelque chose d’aussi grave ». Pour lui, le penalty sifflé contre Araujo est « extrêmement grave », le contact étant jugé minime, presque insignifiant. Il a même ironisé sur l’action du défenseur, qualifiant son saut à deux pieds de « saut du saumon », pour souligner l’absence de véritable faute.
Un avis partagé par d’autres spécialistes, comme Barrenechea Montero, qui ont confirmé qu’il n’y avait pas penalty. Lahoz est même allé plus loin en évoquant le spectre du « dossier Negreira », rappelant que l’UEFA reste attentive à l’historique de certains arbitres liés à cette affaire sensible, laissant planer l’ombre d’un possible biais institutionnel.
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