La Fédération brésilienne ne lâche rien. Son grand objectif porte encore le nom de Carlo Ancelotti. Des premiers contacts émergent depuis plusieurs semaines, et des discussions se profilent pour trouver une solution rapide. Le technicien italien, adulé à Madrid, ne manifeste aucune envie de quitter la Casa Blanca au beau milieu d’une saison. Son contrat avec le Real court jusqu’en 2026, et ses dirigeants ne considèrent pas un départ anticipé. Cette situation complique la mission des décisionnaires brésiliens, qui espèrent pourtant un accord avec l’ancien mentor du Milan AC.
Dorival Junior vit un moment délicat. Les médias brésiliens observent un climat explosif depuis la déroute contre l’Argentine (4-1). Les supporters réclament un souffle nouveau. Le sélectionneur sait que son rendez-vous de ce vendredi 28 mars avec les cadres de la Fédération peut aboutir à une séparation. Les résultats récents fragilisent son bilan, et son discours subit des critiques acerbes. L’année prochaine, la Seleção affrontera la plus grande compétition du football mondial, et personne ne désire un fiasco similaire à celui du dernier match.
Le rêve du Brésil s’appelle toujours Ancelotti. Les dirigeants voient en lui un meneur d’hommes capable de ressusciter le panache brésilien. Au Real, le technicien italien conserve la confiance totale de son président, et sa réussite en Ligue des champions soutient son aura. Le principal obstacle réside dans la solidité de son engagement madrilène. La Fédération brésilienne songe à une approche agressive, mais l’Italien reste inflexible : aucun départ en milieu d’année. Les perspectives d’un accord estival ne suscitent pas beaucoup d’optimisme non plus, car le club merengue compte encore sur Ancelotti.
Jorge Jesus en alternative malgré ses tensions avec Neymar
Devant ce blocage, les décideurs explorent un autre profil : Jorge Jesus. Le vétéran portugais, vainqueur de la Copa Libertadores en 2019 avec Flamengo, s’inscrit dans la mémoire collective brésilienne. Son passage flamboyant au Mengão a laissé des traces positives, et son charisme intrigue les cadres de la Seleção. Actuellement, il dirige Al-Hilal, un club ambitieux du championnat saoudien. Son équipe occupe la deuxième place du classement, et l’entraîneur observe un environnement lucratif. Malgré ce confort, une rumeur évoque son envie de tenter un nouveau défi au plus haut niveau, sans attendre la fin de la saison saoudienne.
Mais Jorge Jesus ne cache pas une relation houleuse avec Neymar. En janvier, le technicien portugais lâche une phrase très commentée : « Il ne peut plus évoluer au niveau auquel nous sommes habitués. Les choses deviennent difficiles pour lui, malheureusement. ». Cette déclaration survient avant le départ du joueur vers Santos, et la brouille s’intensifie dans la presse. Certains doutent donc de la faisabilité d’une collaboration entre un sélectionneur qui juge le talent brésilien sur la pente descendante et une star nationale qui rêve d’un ultime coup d’éclat en Coupe du monde.
Le calendrier occupe tous les esprits. La Coupe du monde des clubs se déroulera du 14 juin au 13 juillet, et Al-Hilal espère un parcours solide. De son côté, la Fédération brésilienne ne souhaite pas attendre plusieurs mois avant d’officialiser un successeur à Dorival Junior si la décision d’un licenciement se confirme. Jorge Jesus semble prêt à sauter le pas sans tarder. Son intérêt pour le poste brésilien reste réel, et ses proches indiquent un état d’esprit conquérant. Les discussions avancent dans l’ombre, et les médias locaux rapportent un climat favorable à une arrivée rapide.
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