Thibault Courtois fait à nouveau parler de lui en Belgique. Alors qu’il vient de réintégrer le groupe des Diables Rouges, le gardien du Real Madrid a profité d’une conférence de presse pour clarifier les tensions qui ont parasité la sélection. Ses mots ciblent directement Domenico Tedesco, ancien sélectionneur, accusé d’avoir « noirci la scène » et abîmé son image auprès de l’opinion publique. À 32 ans et fort de 102 sélections, Courtois ne souhaite plus laisser planer le doute sur son engagement.
La nouvelle ère, sous la houlette de Rudi Garcia à la tête de l’équipe nationale Belge, aurait pu marquer un renouveau serein pour Courtois. Pourtant, la controverse entourant son brassard de capitaine ne s’est pas éteinte. Le portier madrilène a dénoncé une situation qui, selon lui, n’aurait jamais dû atteindre de telles proportions.
« Le brassard de capitaine n’a jamais été un problème. C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase », a expliqué Courtois, en référence à la polémique qui l’a opposé à Domenico Tedesco. De son point de vue, l’ex-sélectionneur s’est servi de cet épisode pour nourrir le débat et ternir son image.
Courtois ne cache pas avoir ressenti un manque profond de respect de la part de Tedesco. Il raconte notamment avoir attendu une discussion franche qui n’est jamais arrivée. « J’étais le seul capitaine présent à ce moment-là. Il n’est jamais venu me voir. J’ai explosé quand il a annoncé que je n’aurais pas le brassard. Je sentais qu’il ne me respectait pas », a-t-il expliqué.
Le gardien avoue avoir réagi à chaud, dans l’émotion. « J’ai commis des erreurs. Je n’étais pas à 100 % après une longue saison. J’avais des petits pépins physiques et cela pesait. ». Il confirme malgré tout qu’il n’aurait peut-être pas agi autrement, car il fonctionne à l’instinct.
Un nouveau chapitre avec Rudi Garcia
Si Courtois assume son caractère, il regrette que l’affaire soit devenue publique de cette façon. À l’écouter, tout aurait pu être réglé en interne et dans la confidentialité, si Tedesco avait fait preuve d’ouverture. « Il a noirci la scène, abîmé mon image », lance-t-il. Le portier des Merengues est conscient que ses réactions fortes peuvent heurter. « Je sais que je n’ai pas un caractère facile, je réagis avec mes émotions. Cela aurait dû rester dans le groupe, être réglé en interne. ». Pourtant, il se défend de vouloir créer la polémique. « À refaire, je ne sais pas si j’aurais réagi différemment. Peut-être vis-à-vis du groupe, des supporters et de la Fédération. ».
Après ces confessions, Courtois tourne la page Tedesco et se concentre sur l’avenir de la sélection sous les ordres de Rudi Garcia. Son objectif est clair : repartir sur des bases saines, regagner la confiance du groupe et des fans, et montrer que l’épisode du brassard n’était qu’un malentendu amplifié par des tensions personnelles. Reste à savoir si la sérénité va s’installer durablement chez les Diables Rouges ou si les rancœurs du passé seront difficiles à oublier.
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