Énorme coup dur, le père de Neymar arrêté par la police !

Accusé d’un crime environnemental, le père de Neymar da Silva Santos a été arrêté par la police municipale brésilienne.

Le père de l’attaquant parisien Neymar da Silva Santos a été arrêté ce jeudi par la police civile et la municipalité de Mangaratiba. Ces dernières ont sommé ce dernier de mettre fin aux travaux sur la demeure du joueur brésilien. Ceci, après avoir reçu une plainte pour crime environnemental selon les informations du média brésilien UOL Esporte.

Le père de Neymar est accusé entre autres de réaliser son projet de construction sans autorisation. La réalisation de l’œuvre se situe sur la propriété de la star du PSG et de l’équipe nationale du Brésil dans la zone huppée d’Aero Rural. Plusieurs infractions environnementales pèsent à son encontre. On parle de détournement d’un cours d’eau, du prélèvement illégal d’eau d’une rivière et d’un lac artificiel, ainsi que des terrassements et des déplacements de terre, de pierres et de rochers.

Une amende salée

D’après les informations du média local brésilien, Neymar Sr n’a pas été conduit en prison après son arrestation. Néanmoins, il devra payer une amende d’environ 960 000 euros. Il s’est aussi disputé avec Shayenne Barreto, secrétaire de l’Environnement de Mangaratiba, qui était sur place lors de l’opération.

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Ce n’est pas la première affaire judiciaire du père de Neymar. Avant d’être arrêté ce jeudi par la police, Neymar sénior avait été jugé en fin d’année dernière à Barcelone. Ceci pour des malversations présumées liées au transfert de son fils en 2013 de Santos au Barça. Finalement, il a été relaxé par un tribunal de Barcelone en octobre. Les juges ont estimé ne pas avoir constaté de délit et donc de préjudices pour les plaignants dans cette affaire.

Ce procès, ouvert avant la Coupe du monde au Qatar connaitre le retrait surprise des accusations du parquet espagnol. La justice avait initialement requis deux ans de prison et 10 millions d’euros d’amende. Le procureur avait finalement fait volte-face, estimant que les accusations n’étaient pas construites sur des preuves, mais sur des présomptions et que le dossier relevait de la justice civile et non pénale.