Luis García Plaza, l’entraîneur d’Alavés, a terminé la rencontre contre le Real Madrid en se disputant avec Carlo Ancelotti au sujet d’une action controversée, au cours de laquelle Endrick a asséné un coup de pied à l’un de ses joueurs.
À l’issue du match tendu entre le Real Madrid et Alavés (3-2), Luis García Plaza, entraîneur d’Alavés, a confronté Carlo Ancelotti sur une action controversée. Au cœur de la discussion, une faute de l’attaquant brésilien Endrick sur un joueur d’Alavés, qui selon García Plaza, méritait une expulsion. Le coach d’Alavés n’a pas hésité à exprimer son mécontentement directement à son homologue italien.
En conférence de presse, García Plaza a réitéré sa position. Le technicien a affirmé que le comportement d’Endrick justifiait un carton rouge. Il s’est également interrogé sur l’absence d’intervention du VAR lors de cette action, ajoutant une couche de frustration face à ce qu’il considère comme une erreur d’arbitrage.
« C’est un carton rouge. On aurait dû jouer les 10 dernières minutes contre 10 hommes. C’est un rouge clair, personne ne peut dis-le que ce n’était pas le cas. Si l’arbitre ne l’a pas vu, c’est à cela que sert la VAR. Peut-être qu’ils ont eu plus de jaunes qu’ils n’auraient dû, mais pour Endrick, c’est un rouge. », a-t-il dit aux journalistes.
Un échange tendu entre Plaza et Ancelotti, mais respectueux
Malgré l’intensité de l’échange, Luis García Plaza a tenu à nuancer ses propos. Il a décrit Carlo Ancelotti comme un « vrai gentleman » et l’a classé parmi les meilleurs entraîneurs du monde. Il a souligné qu’il n’y avait aucune animosité durable entre eux, expliquant que la situation était simplement due à la tension du moment.
De son côté, Carlo Ancelotti a expliqué qu’il n’avait pas vu la faute d’Endrick en direct, ce qui l’a empêché d’émettre un avis sur l’incident. En réponse aux accusations, le technicien Transalpin a préféré rester mesuré, insistant sur le fait qu’il n’était pas en mesure de commenter une action qu’il n’avait pas visionnée. « Je n’ai pas vu le ralenti, je ne peux donc pas donner d’avis. Nous avons parlé du sujet, mais après le match il n’y a eu aucun affrontement », a-t-il lâché en conférence de presse d’après match.
Malgré cet accrochage, l’entraîneur d’Alavés a réitéré son respect pour Ancelotti. Selon lui, l’Italien reste l’un des entraîneurs les plus respectés dans le monde du football. « Carletto » a su gérer la situation avec calme et professionnalisme, évitant ainsi que la discussion ne prenne une tournure plus conflictuelle. Cette altercation, bien qu’elle ait attiré l’attention, s’est finalement résolue sans grandes conséquences. Les deux entraîneurs ont su garder un certain respect mutuel, malgré les tensions sur le terrain.
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