Isco Alarcón frappe fort contre son ancien club. Auteur du but de la victoire contre le Real Madrid, il célèbre sans retenue et déclenche la colère des supporters madrilènes. Après la rencontre, il tente d’apaiser la polémique, mais le mal est fait.
Pendant neuf saisons, Isco Alarcón a porté le maillot du Real Madrid. Joueur clé sous Zinédine Zidane, il a contribué aux plus grands succès du club avant de partir dans l’ombre en quête de temps de jeu. Aujourd’hui, capitaine du Real Betis, il retrouve son ancien club dans un match sous haute tension.
Dès le coup d’envoi, Isco se montre intenable. À la récupération, à la relance, dans la construction, il pèse sur chaque action. Son talent rappelle ses plus belles années à Madrid, mais cette fois, il est de l’autre côté.
Après une égalisation du Betis, le match bascule sur un penalty accordé après une faute d’Antonio Rüdiger. Isco, sûr de lui, s’avance. Son tir ne laisse aucune chance à Thibaut Courtois, et le stade explose. Mais ce n’est pas le but qui fait polémique, c’est la célébration. Loin de la retenue habituelle des anciens Madrilènes face à leur ancien club, Isco exulte. Il célèbre avec intensité, comme s’il venait de marquer en finale. Les supporters du Real n’apprécient pas.
Les excuses tardives d’Isco après la défaite du Real Madrid
Après la rencontre, Isco reçoit le trophée d’homme du match. Interrogé sur sa célébration, il tente d’éteindre l’incendie. « La célébration ? Je me suis excusé auprès des supporters du Real Madrid. Le Real Madrid est toujours dans mon cœur et je leur suis reconnaissant de m’avoir aidé à réaliser tous les rêves que j’avais… Ils ont les meilleurs joueurs du monde, beaucoup de qualité, beaucoup de vitesse. Toujours avec le Real Madrid dans mon cœur et reconnaissant pour m’avoir aidé à réaliser tous les rêves qu’un enfant peut avoir », a-t-il dit et relayé par Real de Madrid.
Depuis son arrivée au Betis en 2023, Isco a retrouvé des couleurs. Manuel Pellegrini lui a redonné un rôle central, et il le lui rend bien. Contre Madrid, il ne s’est pas contenté de marquer : il a été le maître du jeu, le poison constant pour les hommes d’Ancelotti.
À 32 ans, il prouve qu’il n’a rien perdu de sa classe. Ses passes, sa vision du jeu et son calme sous pression rappellent pourquoi il était considéré comme l’un des milieux les plus talentueux de sa génération.
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