Le président de la fédération italienne de football, Gabriele Gravina, est sorti pour la première fois du silence après la démission de Roberto Mancini.
Comme évoqué depuis plus d’une semaine, Roberto Mancini n’est plus le sélectionneur de la sélection italienne. Contre toute attente, l’homme de 58 ans a décidé de quitter ses fonctions pour des raisons personnelles. Selon les informations évoquées par le sélectionneur son départ, la fédération en fait, pourrait le licencier en cas de non qualification pour l’EURO 2024 après avoir raté la Coupe du monde 2022. Une condition qui ne l’aurait pas plus.
Grabriele Gravina sort du silence pour Mancini et dément
Le président de la fédération italienne de football est sorti du silence pour Roberto Mancini. Le dirigeant italien a surtout apporté un démenti sur une sortie de l’ancien sélectionneur.
«Je peux le dire ouvertement maintenant. J’étais déçu. Je n’ai pas de rancune, mais le timing de ces adieux me laisse perplexe », a répondu le président de la fédération.
[totalpoll id= »794558″]« Roberto ne m’a jamais dit qu’il voulait partir, c’est sorti de nulle part. La première fois que j’ai entendu parler de démissions, c’était de la part de son épouse, Silvia Fortini, qui est également son avocate, la veille de la réception d’un e-mail certifié. Compte tenu de nos relations, j’aurais préféré que Mancini m’informe en me regardant dans les yeux », a poursuivi Gravina.
« J’avais reçu le 8 août un texto, toujours de son avocat, où il exprimait son malaise concernant une clause libératoire à activer si nous n’étions pas qualifiés pour l’Euro, rien d’autre. »
« Je me demande encore comment Mancini a pu dire certaines choses. Et je me demande même s’il l’a vraiment dit parce que c’est contraire à ce qui s’est réellement passé », a poursuivi Gravina
« Je ne veux pas alimenter la polémique, mais ses affirmations étaient désagréables, inappropriées et offensantes. J’espère qu’il changera de position. Je vous en dis plus : appelez-le car je n’arrive pas à croire ce qu’il a dit.«
« Nous avons eu une relation amicale et professionnelle, je n’ai jamais marché sur ses pieds, je n’ai jamais suggéré un joueur, je n’ai jamais demandé à l’alignement. Je ne méritais pas ce traitement. »
Pour remplacer Roberto Mancini, la fédération italienne a porté son choix sur Luciano Spalletti, nommé vendredi dernier.
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