L’entraîneur allemand Jürgen Klopp nourrit un rêve clair : s’asseoir un jour sur le banc du Real Madrid. Entre revanche personnelle, admiration pour certains joueurs et désir de rivaliser avec Hansi Flick au FC Barcelone, tous les chemins mènent à la Casa Blanca.
C’est une blessure qui ne cicatrise pas. En 2018 puis en 2022, Jürgen Klopp a vu ses espoirs de gloire européenne s’écraser sur un mur blanc. Deux finales de Ligue des Champions. Deux défaites contre le Real Madrid. Le club espagnol l’a toujours empêché de régner sans partage sur le continent. Et c’est justement cette frustration tenace qui alimente aujourd’hui son attirance pour le banc merengue. Klopp ne veut plus affronter le Real Madrid. Il veut le diriger, surtout aujourd’hui où Carlo Ancelotti est annoncé sur le départ à la fin de la saison.
En effet, pendant ses années à Liverpool, Klopp a essayé de faire venir plusieurs cracks que le Real Madrid a aujourd’hui sous contrat. Il a rêvé de Jude Bellingham, dragué Valverde, s’est renseigné sur Rodrygo et a souvent exprimé son admiration pour Kylian Mbappé. Mais tous ont choisi Madrid.
Ironie du sort, ces talents qui l’ont échappé lui tendent aujourd’hui les bras. Et l’éventuelle arrivée de Trent Alexander-Arnold, son joyau formé à Liverpool, pourrait bien finir de le convaincre. Ce n’est pas un secret : pour Klopp, Trent reste le meilleur joueur qu’il ait entraîné. Le retrouver sous un autre maillot, dans une nouvelle dynastie, sonne comme une évidence.
Une Liga allemande ? Le duel Flick-Klopp
Depuis l’arrivée de Hansi Flick au FC Barcelone, une nouvelle rivalité germanique est sur le point de naître en Liga. Flick à la tête du projet catalan, Klopp dans le viseur de Florentino Pérez… Ça a des allures de Bundesliga exportée. Et si Klopp arrive à Madrid, la bataille promet d’être électrique. Florentino n’a jamais caché son attirance pour les hommes forts, les meneurs de guerre. Klopp, avec son charisme brut, sa science du jeu et sa gestion de vestiaire, coche toutes les cases. Surtout en période de transition. À Madrid, on veut bousculer les lignes. Et personne ne secoue les institutions comme le fait Jürgen Klopp.
Pour beaucoup, Klopp veut juste rebondir. Mais ceux qui le connaissent savent qu’il vise un dernier sommet. Il ne s’agit pas simplement d’entraîner un grand club. Il s’agit d’entraîner le plus grand club. Et surtout, d’effacer l’unique tâche d’un parcours immense : le Real Madrid qui l’a toujours fait tomber. En entraînant Madrid, Klopp n’irait pas chercher une rédemption. Il chercherait à réécrire l’histoire. Celle de ses défaites, transformées en conquêtes. Le scénario est prêt. Il ne manque plus que l’appel.
Laisser un commentaire