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Les confessions de Kroos : « Quand je suis arrivé à Madrid, j’attendais beaucoup… Mais… »

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Dans une interview accordée à ICON, Toni Kroos a fait l’éloge de Modric et s’est montré autocritique : « L’âge et les titres n’ont pas d’importance, vous devez toujours vous améliorer ». Sur les retours : « Un but à Madrid… et il se passe des choses qui ne sont pas naturelles ».

Kroos joue et parle avec élégance. L’ADN non négociable d’un footballeur de 34 ans qui en est à sa dixième saison au Real Madrid. Renouveler son contrat année après année, comme le rocker qui joue sans penser aux tournées d’adieu. Samedi dernier, profitant de ses derniers jours de vacances (aujourd’hui, il est revenu à la dynamique), il a accordé une interview à ICON, d’El País, dans laquelle il ne tarit pas d’éloges sur Modric : « Nous sommes là pour que les autres se sentent en sécurité. S’il y a une chose que j’ai apprise, c’est que pour bien jouer, il faut être à l’aise et avec lui, c’est ce que je ressens ».
Au cours de cette conversation, il a parlé de ses sentiments personnels, de la façon dont sa carrière à Madrid a dépassé toutes les attentes et de l’esprit des retours : « Un but, le Bernabéu se lève et il se passe des choses qui ne sont pas naturelles ».

Entrainement Real

Interview


Ses attentes à Madrid.

« Quand je suis arrivé, je me suis dit : j’espère gagner des titres, une Ligue des champions. Je venais d’un géant comme le Bayern, avec l’idée de jouer pendant de nombreuses années, de me faire une place, d’avoir une bonne relation avec le club et de montrer mes qualités. Bien sûr, j’attendais beaucoup, mais pas autant !

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Partenariat avec Modric.

« Nous sommes là pour que les autres se sentent en sécurité. S’il y a une chose que j’ai apprise, c’est que pour bien jouer, il faut être à l’aise et c’est ce que je ressens avec lui. C’est ce que nous essayons de transmettre à l’équipe ».

Kroos avec Modric

Autocritique.

« Je veux toujours continuer à apprendre. Quel que soit votre âge ou votre palmarès, vous devez toujours vous améliorer. Car au fil des années, les adversaires apprennent à mieux vous connaître et vous devez continuer à leur compliquer la tâche. De nos jours, le football est très rapide, on n’a pas le temps de réfléchir. »

Jouer en contre ?

« Nous avons montré que nous savions nous adapter à nos adversaires. Je préfère avoir le ballon, bien sûr, et dominer avec. Mais il y a des jours où il vaut mieux lâcher un peu. Nous jouons bien avec le ballon et nous savons souffrir sans lui. Parce qu’il faut accepter qu’il y a des moments où l’on ne peut pas avoir le ballon et qu’il faut défendre et sortir en contre ».

Tonis Kross

Les remontadas.

« Tout cela a beaucoup à voir avec la psychologie. Après l’avoir fait tant de fois, la confiance grandit et l’équipe y croit. Vous savez que si vous vous accrochez… le match vous donnera une chance de revenir. Les coéquipiers partagent la même mentalité, personne n’abandonne ici. Personne n’abandonne jamais. On peut toujours y arriver. Et les adversaires savent que nous revenons toujours, même si nous perdons. Jusqu’au coup de sifflet de l’arbitre, nous serons là. »

« La saison dernière, par exemple, c’était très visible. Un but ou une occasion lorsque nous perdons peut tout changer, même contre des adversaires forts. Un but, le Bernabéu se lève et la pression commence à être énorme. C’est alors qu’il se passe des choses qui ne sont pas naturelles ».

Anecdote avec Heynckes

« Quand j’avais 19 ans, à Leverkusen, il a vu mon talent… mais je ne jouais pas beaucoup. Un jour, il m’a pris dans ses bras et m’a dit : « Le football se joue aussi sans le ballon. Ce n’est pas avec tes seules qualités que tu arriveras au sommet ». C’est un conseil qui m’a donné confiance.« 

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