Le technicien italien Carlo Ancelotti reconnaît que l’arrivée de la star française, Kylian Mbappé a renforcé l’attaque madrilène, mais souligne un déséquilibre inquiétant avant la finale contre le Barça.
Carlo Ancelotti ne mâche pas ses mots. En conférence de presse ce vendredi avant la réception de Valence, l’entraîneur du Real Madrid a admis que l’équipe avait gagné en puissance offensive avec Kylian Mbappé, mais au prix d’un certain relâchement défensif.
« On est devenu plus puissant en attaque avec Mbappé, mais en défense on souffre un peu plus. Nous le savons », a-t-il confié, après le spectaculaire 4-4 contre la Real Sociedad. Une prestation qui, malgré la qualification madrilène pour la finale de la Copa del Rey, a mis en lumière des failles encore mal colmatées.
Si le Real Madrid a enchaîné les buts, le technicien italien insiste : ce match n’aurait jamais dû se solder par quatre buts encaissés. « Alaba a bien joué, il n’a juste pas eu de chance. Ce n’est pas une question d’erreurs individuelles. Nous ne méritions pas d’en prendre quatre, et nous aurions dû en marquer plus de quatre », a estimé Ancelotti.
Avec Mbappé, le Real se projette plus vite, plus fort, mais aussi avec moins de prudence. Un déséquilibre qui pourrait peser lourd face à un adversaire plus tranchant.
Güler et Endrick, les nouveaux atouts de l’attaque
Dans ce contexte instable, Ancelotti reste à l’affût de solutions internes. Et les jeunes talents répondent présents. « Güler et Endrick ont montré qu’ils pouvaient nous aider. Ils sont de vraies options en attaque », a-t-il souligné. Leur montée en puissance offre des alternatives tactiques, surtout dans un collectif en pleine adaptation depuis l’arrivée de la star française.
Avec une défense fébrile et un Barça revanchard en finale de Copa del Rey, le Real Madrid avance sur un fil. Mbappé, aussi décisif soit-il, n’a pas encore trouvé sa pleine intégration dans le système défensif madrilène. Reste à savoir si Ancelotti trouvera l’équilibre nécessaire à temps. Cette fragilité structurelle sera-t-elle l’ombre au tableau d’une saison triomphale, ou un simple ajustement à corriger ?
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