Malgré le retour de Marc-André ter Stegen à l’entraînement, Hansi Flick a tranché : Wojciech Szczęsny gardera les cages du FC Barcelone jusqu’à la fin de saison. Un choix de continuité motivé par la solidité retrouvée de la défense catalane.
Hansi Flick a vu son équipe tanguer en décembre. Trop de buts encaissés, trop d’incertitudes. Puis est venu Szczęsny, arrivé discrètement pour dépanner, et qui a finalement tout verrouillé. Depuis son intronisation dans les cages, le FC Barcelone n’a plus perdu le moindre match en championnat. Mieux : la défense catalane n’a encaissé que quatre buts sur les dix dernières rencontres toutes compétitions confondues.
Le Polonais n’a pas seulement multiplié les parades. Il a aussi imposé une autorité tranquille, une sécurité de tous les instants. Avec lui, Koundé, Curbasi et Inigo jouent plus libérés. Le bloc est plus compact. Le pressing plus coordonné. Flick n’a donc aucune raison de briser cet équilibre, surtout à l’approche des demi-finales de Ligue des champions face à l’Inter.
Ter Stegen, un retour prématuré ?
Certes, Marc-André ter Stegen a retrouvé les terrains d’entraînement. Certes, son expérience est immense. Mais voilà le paradoxe : son retour tombe presque mal. Le timing n’est pas bon. Flick ne veut pas relancer une rotation dans une ligne arrière qui vient enfin de se stabiliser.
« Wojciech joue très bien. L’équipe est en confiance avec lui. On ne change pas une formule qui fonctionne », a expliqué le coach allemand en conférence de presse. Ter Stegen devra donc patienter. Lui, le capitaine, le cadre, est aujourd’hui numéro 2. Une situation inhabituelle qu’il semble accepter, au moins jusqu’à l’été. Flick l’a d’ailleurs rassuré en privé : la hiérarchie pourrait évoluer la saison prochaine, mais pour l’heure, la priorité reste la cohérence.
Le vestiaire, lui, suit. Les cadres ont validé le choix du coach. Lewandowski, Frenkie de Jong ou encore Lamine Yamal savent que chaque détail compte à ce stade de la saison. Et si la série d’invincibilité actuelle porte la signature de Szczęsny, personne ne semble prêt à jouer avec cet élan. Le FC Barcelone n’a plus le droit à l’erreur. En championnat comme en Ligue des champions, chaque match est une finale. Flick a donc choisi la stabilité, la logique, même si cela implique de laisser sur le banc un monument comme Ter Stegen. C’est aussi ça, être un grand coach : savoir dire non, au bon moment.
En maintenant Szczęsny dans les cages, Flick choisit le rendement plutôt que le nom. Le moment plutôt que le passé. Et si cette décision mène le FC Barcelone jusqu’à une finale européenne, alors il aura eu raison de tout miser sur l’instant.
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