José Mourinho traverse une période difficile en Turquie, accusé d’avoir fragilisé son club, alors qu’il s’apprête à prendre les rênes de Benfica au Portugal.
Avoir José Mourinho comme entraîneur n’a jamais été de tout repos. Pendant de longues années, le Portugais s’était surtout fait remarquer pour les trophées remportés avec ses clubs. Aujourd’hui, le « Special One » fait davantage parler de lui pour ses frasques que pour ses exploits sportifs à travers l’Europe.
En ce début de saison, il a été écarté de son poste à Fenerbahçe après l’échec de la qualification en Ligue des Champions face à Benfica. Sans club actuellement, Mourinho pourrait toutefois rebondir rapidement… et ce, au Portugal. L’écurie lisboète a en effet décidé de se séparer de son entraîneur Bruno Lage hier, après la défaite en C1 contre Qarabag (3-2).
« Tellement brillant qu’il a prédit la défaite de Benfica contre Qarabag »
Une coïncidence que le président de Fenerbahçe, Ali Koç, n’a pas digérée. Le dirigeant n’hésite pas à évoquer un véritable complot orchestré par l’ancien coach de l’Inter Milan pour s’installer à Benfica et disputer la Ligue des Champions : « Mourinho est un homme tellement brillant qu’il a prédit la défaite de Benfica contre Qarabag », a-t-il confié à TRT Spor.
Ali Koç a poursuivi : « Il avait même calculé que Lage serait renvoyé. Mário Branco, l’ex-directeur sportif du Fenerbahçe et désormais à Benfica, était dans le coup… Ils avaient un plan ensemble. Non, ce n’est pas possible. »
De son côté, José Mourinho a réagi dès son arrivée au Portugal. Selon A Bola, l’entraîneur a expliqué : « À chaque fois que je quittais un club, je tournais la page et je ne répondais pas aux provocations. Je ne cherchais aucune excuse, je ne blâmais personne. Ali Koç agit différemment. Il s’est exprimé à plusieurs reprises, mais il n’a jamais expliqué pourquoi Kerem Akturkoglu, le joueur qui nous a éliminés, n’a été acheté qu’après notre élimination. »
Le Portugais a également confirmé sa motivation pour reprendre Benfica : « Je ne voulais pas accepter un club qui ne me convenait pas simplement parce que je suis un accro au travail. Dans ce cas précis, quand j’ai eu l’opportunité d’entraîner Benfica, je n’ai pas hésité une seconde. C’était exactement ce que je voulais. »
Le message est clair : le « Special One » n’est pas là pour faire de la figuration.
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