Une opération policière menée jeudi à Rio de Janeiro contre des groupes d’ultras a coûté la vie à un suspect et entraîné l’arrestation de deux autres individus.
Plus de 70 perquisitions ont été effectuées dans le cadre de cette opération, baptisée « Pax Stadium », visant des supporters de Flamengo, Vasco da Gama, Botafogo et Fluminense, impliqués dans de récentes violences, selon l’AFP.

Les autorités locales ont précisé que ces individus utilisaient des pseudonymes sur les réseaux sociaux pour organiser des affrontements ayant déjà causé morts et blessés. Lors des perquisitions, la police a également saisi des fusils d’assaut et des munitions, en insistant sur le fait que ces criminels ne représentent pas les supporters légitimes.
La violence autour du football reste un problème majeur en Amérique du Sud. La semaine précédente, deux personnes avaient perdu la vie lors de bagarres entre supporters à Rio, à quelques jours du derby Flamengo-Vasco au Maracanã, un match réputé à haut risque.
Le gouvernement de l’État de Rio a souligné que l’objectif n’est pas de réprimer les supporters, mais de neutraliser les individus qui utilisent le football comme couverture pour leurs crimes. Des incidents similaires ont récemment eu lieu, notamment lors de la Copa Sudamericana en août, lorsque des affrontements entre supporters argentins et chiliens ont entraîné l’interruption d’un match.
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