Étincelant lors du premier acte face au PSG avant de disparaître peu à peu, Lamine Yamal commence à susciter certaines inquiétudes dans la presse espagnole. Celle-ci pointe un déficit physique et souligne que ses adversaires semblent désormais mieux cerner les clés pour le neutraliser.
L’Espagne, et surtout la Catalogne, n’a cessé de revenir sur la défaite du FC Barcelone hier soir en Ligue des Champions face au PSG (2-1). Tandis que la presse catalane fulmine et cherche des responsables, la presse madrilène jubile tout en redoutant la puissance parisienne. Hansi Flick, Frenkie de Jong ou encore Pau Cubarsí ont été vivement critiqués, mais un nom concentre toutes les attentions : Lamine Yamal. Fait rare, le jeune prodige parvient à mettre d’accord aussi bien le camp blaugrana que le camp merengue.
Au lendemain de sa prestation face au PSG, c’est toute l’Espagne qui s’inquiète pour Lamine Yamal. « Le numéro 10 a connu l’une de ses premières soirées compliquées en Europe. En seconde période, il n’a réussi aucun dribble, il était épuisé », écrit AS, tout en saluant son excellente entame de match : une roulette entre Nuno Mendes et Vitinha, un extérieur du pied magistral pour Ferran Torres (dont la tentative a été sauvée par Zabarnyi) et un carton provoqué contre le latéral portugais.
Mais après la pause, la lumière s’est éteinte. « Ce n’était pas le Lamine dominant qu’on connaît. Il a faibli au point de manquer tous ses dribbles, d’envoyer un coup franc dans les nuages et de rater une frappe lointaine. C’était comme s’il avait disparu », poursuit le média madrilène, mettant en avant le plan tactique de Luis Enrique, qui a trouvé la clé pour neutraliser le jeune crack.
[totalpoll id= »812288″]De son côté, Marca insiste sur le manque de rythme du joueur de 18 ans. Encore diminué par une blessure à l’aine contractée en sélection — qui l’avait déjà privé du déplacement à Newcastle —, Yamal n’est pas encore à 100 %. « Pedri n’a pas tenu la cadence, tout comme Lamine, convalescent, qui a fini par montrer ses limites. Curieux contraste : c’est Barcelone qui a semblé fatigué, face à un PSG pourtant éprouvé par la Coupe du Monde des Clubs », relève le quotidien.
Nuno Mendes, relayé en fin de match par Lucas Hernandez, a totalement pris le dessus sur un Yamal suffoquant, incapable de créer le danger et averti d’un carton jaune pour un retard à l’impact. « C’est un processus auquel Lamine doit aussi apprendre à se préparer », conclut AS. Une interrogation demeure désormais : Luis de la Fuente le retiendra-t-il pour les rencontres d’octobre face à la Géorgie et la Bulgarie ? Après la polémique du mois dernier, rien n’est moins sûr.
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