Une fois de plus questionné sur son différend avec Nicolas Anelka à la pause de France-Mexique, l’ex-entraîneur national français, Domenech, a essayé de rétablir la vérité…
Ces derniers jours ont marqué le 13e anniversaire d’une des pires séquences de l’histoire de l’équipe de France. Le 17 juin 2010, la pause du match France-Mexique a d’abord donné lieu à une violente dispute entre Raymond Domenech et Nicolas Anelka, accusé le jour suivant par L’Equipe d’avoir insulté le coach français. Deux jours plus tard, l’ancien joueur d’Arsenal était exclu de l’équipe nationale. Cela a suscité la colère des joueurs français, qui n’ont pas hésité à faire grève le lendemain en refusant de sortir du bus pour s’entrainer.
Les vérités de Domenech
Treize ans plus tard, le désastre de Knysna est encore gravé dans toutes les mémoires et Raymond Domenech, interrogé sur le plateau de l’émission de Public Sénat « Un monde, un regard » n’a pas pu échapper à des questions concernant ces tragiques événements. « Nous sommes au Mondial de 2010, en Afrique du Sud. Anelka vous insulte en privé, ses mots sont divulgués dans la presse, vous le mettez à l’écart. Scandale au sein de l’équipe de France.. », a ainsi tout d’abord rappelé la présentatrice Rebecca Fitoussi.
Cela a suscité une réaction de l’ancien entraîneur de l’équipe nationale. « Non, puis-je juste faire une remarque ? Il ne m’a jamais insulté. Ni publiquement, ni en privé. Je le dis et je le répète partout. D’ailleurs, j’ai rencontré Nico à nouveau, nous en avons encore discuté, n’est-ce pas ! Peut-être qu’il a dit des choses après, quand je n’étais pas là, mais en face de moi, jamais, et je maintiens mes propos, je le dis et je le répète », a-t-il ainsi déclaré.
[totalpoll id= »794558″]Anelka a débordé
Questionné lors d’une interview sur Canal+ en 2018, Raymond Domenech avait alors dévoilé les paroles prononcées par Nicolas Anelka. « Dans un vestiaire, nous avons des échanges. Cependant, il n’a pas exprimé ce qui a été écrit dans les médias, c’est une certitude. À la mi-temps, je lui ai dit : « Nico, ce que je souhaite, c’est que tu te positionnes en profondeur. Nous sommes dix sur le banc, et nous avons tous vu que tu ne le faisais pas. » « Oui, mais c’est toujours moi. » « Oui, c’est bien toi qui évolue sur le terrain. » À ce moment-là, il tenait ses chaussures à la main.
En se retournant et en lançant ses chaussures, il a dit : « Fais donc ta foutue équipe toi-même. » Je lui ai répondu : « Tu as raison, tu es exclu. » J’ai demandé à Gignac de se préparer », avait-il expliqué, en ajoutant : « Ce qui m’avait blessé, c’est qu’il m’ait tutoyé. Pour moi, cela représente un manque de respect envers ma fonction. Je suis le sélectionneur, il est joueur. Quelqu’un qui m’a toujours vouvoyé me tutoie devant les autres joueurs. Il a rompu le lien qui existait entre nous. C’était fini, il n’y avait pas de discussion possible. »
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