Gervais Martel : « El Hadji Diouf m’a annoncé 3 fois la mort de sa grand-mère »

Gervais Martel et El Hadji Diouf, c’est une longue histoire d’amour. L’ancien président emblématique du Rc Lens a recruté le Sénégalais et a été l’un des premiers à voir son éclosion au plus haut niveau. Il l’a également transféré à Liverpool après une exceptionnelle Coupe du monde 2002 du Sénégalais. Les deux ont également partagé de nombreuses histoires particulières.

El Hadji Diouf, c’est le talent gâché à l’état pur. Le Sénégalais, même s’il a remporté 2 Ballons d’or africain, avait le potentiel d’aller beaucoup plus loin. Ce n’est pas pour rien que lui-même déclare qu’en terme de talent, aucun joueur en Afrique, pas même Samuel Eto’o et Didier Drogba, n’était au dessus de lui. El Hadji Diouf, au début des années 2000, était considéré comme l’un des plus grands joueurs au monde.

L’anecdote marrante de Gervais Martel sur El Hadji Diouf

A l’époque un des meilleurs en Ligue 1 et ensuite de la Coupe du monde 2002 en Corée et Japon, Diouf avait la possibilité de signer chez les grands d’Europe. Finalement, c’est Liverpool qui raflera la mise. Un transfert qui sera un fiasco total. Chez les Reds, Diouf n’a pas trouvé ses marques et a eu des problèmes avec des cadres du vestiaires comme Steven Gerrard et Jamie Carragher. Si ce fut le cas, c’est parce que le Sénégalais était trop dans les affaires extra sportives. Gervais Martel, son ancien président au Rc Lens, en sait quelque chose. Plusieurs fois, Diouf lui a servi des excuses pour sortir.

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« Le transfert d’El Hadji Diouf a Liverpool est le plus gros transfert que j’ai jamais fait. Un jour Gérard Houllier (à l’époque entraîneur de Liverpool) m’appelle et me dit : ‘Dis donc ton Diouf, sa grand-mère elle est morte ?’ Je lui répond ‘oui elle est déjà morte 3 fois !’ On en a encore parlé avec lui à l’enterrement de Papa Bouba Diop car il m’avait fait le coup 2 ou 3 fois. C’était juste une fausse excuse parce qu’il était parti quelque part et n’était pas rentré. J’adore El Hadji Diouf, mais il était imprévisible », a déclaré Martel.