En route vers la finale, les hommes de Flick dépassent les revenus de la saison 2018-2019.
Le Barça ne soulève pas encore le trophée, mais la Ligue des Champions 2024-2025 représente déjà une victoire économique pour le club catalan. Avec 116,563 millions d’euros garantis, le Barça a d’ores et déjà dépassé les revenus générés lors de sa campagne 2018-2019, où l’équipe avait atteint les demi-finales. Et ce n’est pas terminé.
Cette performance financière repose sur plusieurs facteurs bien distincts. D’abord, la simple participation à la phase de ligue garantit un chèque de 18,62 millions d’euros pour chacun des 36 clubs engagés. Mais ce sont les résultats sportifs qui font gonfler l’addition.

Le Barça, sous la houlette de Hans-Dieter Flick, a terminé deuxième de la phase de groupes avec 19 points, soit six victoires et un match nul. Chaque victoire a rapporté 2,1 millions, le nul 700 000 euros. À cela s’ajoutent 665 000 euros provenant de la redistribution de fonds non attribués sur les matchs nuls.
Les primes à la performance dans les phases finales se révèlent encore plus lucratives : 11 millions pour les huitièmes de finale, 12,5 millions pour les quarts, 15 millions pour les demi-finales, plus 2 millions supplémentaires en raison de leur classement dans les huit meilleures équipes du tournoi.
Une finale qui va tout changer
En cas de qualification pour la finale, le club ajouterait encore 18,5 millions à sa cagnotte. Le vainqueur, quant à lui, recevra 6,5 millions de plus, et 4 millions supplémentaires pour accéder à la Supercoupe d’Europe. Cerise sur le gâteau : le vainqueur de cette Supercoupe à Udine repartira avec un million d’euros en prime.

Avec une participation encore en cours et le market pool (droits TV et sponsoring) à venir, le total final pourrait largement dépasser les 130 millions d’euros. Et ce montant ne prend même pas en compte les recettes de billetterie, particulièrement élevées pour un match aussi prestigieux que celui disputé contre l’Inter à Montjuïc.
Dans son budget annuel, le Barça tablait seulement sur un parcours jusqu’aux quarts de finale. Autrement dit, atteindre les demi-finales constitue déjà un gain inattendu, à la fois sportif et financier. Une démonstration de rentabilité qui tombe à point nommé pour un club encore en convalescence financière, mais toujours ambitieux sur la scène européenne.
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