GSS882hbIAAKFM2

dans

Inzaghi s’incline devant le génie barcelonais : « Je n’ai jamais vu ça… »

Par

le


Malgré un nul spectaculaire 3-3 au stade olympique de Montjuïc, le jeune prodige du FC Barcelone, Lamine Yamal, a encore une fois illuminé la scène européenne. À seulement 17 ans, il a marqué un but exceptionnel, touché deux fois les montants… et provoqué l’admiration sincère de l’entraîneur adverse, Simone Inzaghi.

Le Barça arrache un nul (3-3) en demi-finale aller de la Ligue des champions, mais Lamine Yamal ne célèbre pas. Le crack formé à La Masia voulait une victoire. Son but magnifique, ses dribbles déroutants et ses deux frappes sur les poteaux auraient mérité mieux. Pourtant, c’est avec une mine concentrée qu’il résume : « Je voulais gagner. »

Ce refus de l’auto-satisfaction contraste avec la vague de compliments qui le submerge. Simone Inzaghi, pourtant adversaire du soir, ne mâche pas ses mots. En conférence de presse, il désigne Lamine comme le principal facteur de déséquilibre dans ce match.  « Je n’avais pas vu un joueur comme lui depuis 8 ou 9 ans. Il nous a causé d’énormes problèmes. On a dû doubler la couverture, et même là, il trouvait des espaces. »

Puis l’entraîneur de l’Inter Milan livre une phrase forte, que retiendra toute l’Europe du football : « Yamal est un phénomène qui ne se produit que tous les 50 ans. »

L’Inter frustrée par le scénario

Le technicien italien savoure le match nul, mais ne cache pas sa frustration. L’Inter menait 2-0, puis 3-2 avant de se faire rejoindre. Inzaghi regrette aussi le but refusé à Mkhitaryan pour un hors-jeu millimétré de Dumfries. « Ces épisodes peuvent tout changer. Je ne comprends toujours pas la décision. »

Pour lui, cette double confrontation face au Barça se joue sur des détails : « Mardi, à Milan, ce sera une vraie finale. Le niveau est très élevé. Ce soir, on a joué contre la meilleure équipe du monde. ».

Le match retour s’annonce incandescent. Lamine Yamal a pris une nouvelle dimension, aux yeux du monde et de ses adversaires. À Milan, il sera attendu. Mais plus personne ne le prend à la légère. Pas même ceux qui rêvaient de le stopper… à trois contre un.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *