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Luis Enrique pique après la qualif du PSG : « Unai Emery ? Je mérite autant… »

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Le PSG s’est qualifié, mais Luis Enrique n’a pas tout à fait digéré certaines remarques.
Mardi soir, au terme d’un quart de finale retour renversant face à Aston Villa (défaite 3-2, qualification grâce au 3-1 de l’aller), l’entraîneur parisien a laissé filtrer une pointe d’agacement devant les micros espagnols.

 Interrogé par la Cadena COPE sur le mérite d’Unai Emery, son compatriote et adversaire du soir, Luis Enrique a saisi l’occasion pour rétablir, à sa manière, un certain équilibre dans les éloges. « Je mérite, je crois, autant de reconnaissance »Le ton est posé, le message clair. À la question sur la performance d’Unai Emery, Luis Enrique n’élude pas. Mais avant de distribuer les compliments, il se place dans l’équation.

« Eh bien… Je mérite, je crois, le même niveau de reconnaissance. Autant que lui et que les autres entraîneurs espagnols. À partir de là… ». Une déclaration qui n’a pas manqué de faire réagir. À demi-mots, Luis Enrique semble pointer du doigt une forme d’oubli ou de sous-estimation à son égard dans la presse espagnole, voire européenne, malgré le parcours solide du PSG en Ligue des champions cette saison.

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Une vision commune, un respect affirmé

Mais au-delà de la petite pique, l’ex-sélectionneur de la Roja a aussi tenu à replacer le débat sur un terrain plus global, plus collectif : « Je respecte tout le monde. Ce qui compte pour nous, c’est de bien jouer, de défendre nos idées. Et là-dessus, que ce soit Unai ou tous les coachs espagnols à l’étranger, on essaie tous de faire avancer notre philosophie. »

Une façon de rappeler que le football espagnol s’exporte bien, et que ses entraîneurs – de Guardiola à Arteta, en passant par Emery ou lui-même – portent haut une identité de jeu reconnaissable, exigeante, et désormais bien implantée dans les plus grands clubs européens.

Depuis son arrivée au Paris Saint-Germain, Luis Enrique entretient une relation contrastée avec certains médias espagnols. Moins adulé que d’autres techniciens passés par la Roja ou par le Barça, il n’hésite pas à défendre son bilan avec fermeté. Cette sortie, au-delà de l’hommage discret à Emery, ressemble aussi à une mise au point personnelle. Une manière de dire : « Ne m’oubliez pas. Moi aussi, je suis là, et je gagne. »

 En qualifiant le PSG pour les demi-finales de la Ligue des champions, Luis Enrique réussit là où d’autres ont échoué. Le club de la capitale retrouve le dernier carré pour la deuxième fois de suite. Et s’offre une vraie chance d’aller au bout. Le technicien espagnol le sait : la route est encore longue. Mais sa déclaration, survenue dans l’euphorie mesurée de la qualification, sonne comme un rappel. Un rappel que lui aussi, dans l’ombre parfois des Guardiola, Xabi Alonso ou Emery, fait partie du cercle fermé des coachs qui comptent.

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