Muet à l’aller, Vinicius Jr n’a pas tardé à répondre après la gifle reçue par le Real Madrid à l’Emirates. À quelques jours du match retour, l’ailier brésilien a lancé un message fort sur les réseaux : le Real prépare sa révolte. Et Arsenal est dans le viseur.
Personne ne l’avait vu venir. Surtout pas eux. Battu 3-0 par Arsenal à Londres en quart de finale aller de Ligue des champions, le Real Madrid a sombré, et Vinicius avec. Largement en dessous de ses standards, le Brésilien a été inexistant, noté 2/10 par la presse espagnole.
Mais après le choc, place à la réaction. Et comme souvent à Madrid, le Bernabéu est vu comme un lieu de miracles. Vinicius l’a rappelé avec une phrase postée sur son compte et relayée par Fabrizio Romano. « Des choses magiques se sont déjà passées au Bernabéu. À mercredi. », a lâché le numéro 7 Auriverde du Real Madrid.
En moins de dix mots, tout est dit. Une promesse de revanche. Une invitation aux fans. Et surtout, un avertissement clair à Arsenal, qui mène largement mais n’a pas encore validé son billet pour le dernier carré. À Madrid, on croit toujours aux comebacks. Et même si l’absence de Camavinga et les lacunes physiques inquiètent, l’histoire récente plaide pour l’orgueil merengue. Paris, Chelsea, City… tous sont tombés au Bernabéu ces dernières années.
L’heure de se racheter
Vinicius Jr n’a plus le choix. Critiqué pour son manque d’impact, attendu comme le sauveur, il sait que cette manche retour est une occasion rêvée pour faire taire les doutes. L’entente avec Mbappé tarde à produire des étincelles, mais un grand Vini peut tout relancer. En interne, les cadres du vestiaire ont tenu une réunion express après l’aller. Valverde, Bellingham, Mbappé et Vinicius ont pris la parole. Objectif : réveiller le groupe, rebrancher l’ADN du club.
Ce mercredi, le Real jouera plus qu’un match. Il défendra une image, une institution, une histoire. Le Santiago Bernabéu sera plein, prêt à gronder. Et Vinicius, si souvent étincelant dans ce genre de rendez-vous, pourrait bien incarner l’espoir de tout un peuple. Arsenal a dominé à l’aller. Mais Madrid n’a pas dit son dernier mot. Pas encore.
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