Après la démonstration d’Arsenal face au Real Madrid (3-0) en quart de finale aller de Ligue des champions, Clarence Seedorf a pointé du doigt une erreur stratégique de Thibaut Courtois. Pour l’ancien joueur néerlandais, le mur mal positionné du gardien madrilène a offert à Declan Rice l’occasion de briller.
Arsenal a frappé fort. Portés par un Declan Rice en état de grâce, les Gunners ont fait exploser le Real Madrid mardi soir à l’Emirates. Deux coups francs magistraux du milieu anglais ont mis à genoux les Merengue. Et si Rice a parfaitement exécuté, certains observateurs pointent aussi des erreurs dans l’organisation défensive madrilène.
Au premier rang de ces voix critiques, Clarence Seedorf, ancien joueur du Real et quadruple vainqueur de la Ligue des champions. Sur le plateau post-match, le Néerlandais n’a pas tourné autour du pot. « Rice l’a bien lu, il a vu l’espace. Mais Courtois a mal mis la barrière. Seulement quatre joueurs, trop d’espace, c’est erreur … »
Courtois n’est pas irréprochable
Même si Thibaut Courtois a été l’un des meilleurs Madrilènes sur le terrain, avec cinq arrêts décisifs, il n’a pas échappé à la « photo » sur les deux buts de Rice. Le placement du mur, jugé trop court, a permis au joueur d’Arsenal de viser parfaitement le côté ouvert. Une critique que Courtois a lui-même esquissée après le match.
« Peut-être que j’aurais dû mettre un joueur de plus. J’ai sous-estimé la trajectoire possible. ». Pour Seedorf, le problème n’est pas seulement l’exécution de Rice, mais la permissivité offerte par le placement madrilène. « Il faut lui reconnaître le mérite de l’avoir vu. Mais ce genre d’erreur ne pardonne pas à ce niveau. »
En face, Declan Rice n’a pas volé ses louanges. À Amazon Prime, le milieu anglais a reconnu qu’il comptait initialement centrer, avant de changer d’avis en analysant la position du mur. « Quand j’ai vu la barrière… ça n’avait pas de sens de traverser. Je me suis dit que j’allais le frapper. Et ça a été magique. »
Le deuxième coup franc, frappé plein côté gardien, confirme l’audace et la confiance du numéro 41 d’Arsenal. Deux frappes, deux chefs-d’œuvre. Et un gardien qui n’a pas eu le temps de s’ajuster.
Quand une légende du Real met les pieds dans le plat
La parole de Clarence Seedorf n’est pas anodine. L’ancien madrilène est respecté, écouté, et ses critiques font écho à une frustration plus large chez les supporters. À ce niveau de compétition, les détails font la différence, et un mauvais placement peut coûter une saison européenne.
Même s’il tempère en ajoutant que « même Superman n’aurait pas pu arrêter ça », Seedorf envoie un message clair : face à des joueurs comme Rice, on ne peut pas offrir le moindre centimètre. Dans une soirée où tout a semblé parfait pour Arsenal, le Real Madrid se heurte à ses propres failles. Et quand Clarence Seedorf pointe du doigt Thibaut Courtois, c’est tout un symbole : la solidité défensive madrilène n’est plus sacrée. Pas face à un Rice aussi chirurgical.
Laisser un commentaire