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Arsenal averti avant Paris, un nul frustrant contre Crystal Palace relance les doutes

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À six jours d’un choc XXL contre le PSG en demi-finale aller de la Ligue des champions, Arsenal a concédé un match nul décevant à l’Emirates face à Crystal Palace (2-2). Une rencontre marquée par de l’inefficacité, une gestion trop prudente, et une fin de match qui laisse un goût amer à Mikel Arteta.

Les Gunners avaient pourtant tout pour plier le match rapidement. Dès la 3e minute, Jakub Kiwior ouvrait le score d’une tête sur un coup franc millimétré d’Ødegaard. Le stade croyait à une soirée tranquille, mais Arsenal a, une fois de plus, pêché par excès de confiance.

Trop passifs, les Londoniens ont laissé Crystal Palace revenir dans le match. Une volée splendide de Eberechi Eze (27e) récompensait la montée en puissance des Eagles. Un but logique face à une équipe d’Arsenal coupée en deux et peu inspirée dans la construction.

Contre le cours du jeu, Arsenal a repris l’avantage juste avant la pause grâce à Leandro Trossard (42e), opportuniste sur l’une des rares percées offensives tranchantes de son équipe. Mais ce but n’a pas suffi à réveiller les Gunners, qui ont continué à reculer après le retour des vestiaires. Martinelli pensait offrir le but du break, mais la VAR est intervenue : le ballon était sorti juste avant le centre de Jurriën Timber. Une alerte ignorée par Arsenal, qui allait le payer très cher.

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Mateta punit les Gunners, Paris peut y croire

En fin de rencontre, alors que les Gunners géraient leur avance, William Saliba perd un ballon plein axe, offrant à Jean-Philippe Mateta l’occasion de lober Raya d’une frappe pleine de sang-froid (83e). 2-2, et un scénario que Mikel Arteta aurait préféré éviter à ce stade de la saison.

Ce nul ne compromet pas la course en Premier League — Arsenal reste 2e avec six points d’avance sur City — mais il pose question. À quelques jours d’affronter le PSG de Mbappé en demi-finale de Ligue des champions, les doutes défensifs et mentaux réapparaissent.

Paris est prévenu : Arsenal peut vaciller. Mais pour les Gunners, il faudra vite refermer cette faille, sous peine de le payer très cher en Europe.

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