Ce mercredi, Thomas Tuchel a été limogé après la défaite de Chelsea à Zagreb en Ligue des champions, 5 jours seulement après la fermeture du mercato. Pourtant, d’après Ben Jacobs, journaliste anglais, le limogeage de Tuchel n’a pas seulement été conditionné par les résultats sportifs, mais va bien au delà de ça.
D’après lui, Boehly reproche à Tuchel sa non-implication sur le marché des transferts à l’image des coachs comme Xavi, qui appelle au téléphone les joueurs pour les convaincre de signer. L’Allemand lui, avait fait savoir à son patron qu’il ne voulait que se concentrer sur le terrain.
« Chelsea a limogé Thomas Tuchel. Il a été informé ce matin. La décision n’est pas seulement due à des résultats mitigés ou à une réaction à la mauvaise défaite du Dinamo. Cela fait également partie d’un été plus large de changement stratégique. Les nouveaux propriétaires américains avaient bien l’intention de rester avec Tuchel lors de leur arrivée. Et en dépensant plus de 270 millions de livres sterling, ils l’ont soutenu avec une dépense record. Mais il y avait des doutes (et éventuellement des frictions) sur la façon dont il a géré la transition de propriété« , dit-il avant de poursuivre.
« Tuchel a reçu plus de responsabilités et finalement d’autorité. Dans une certaine mesure, chaque manager le souhaite, mais avec Boehly en tant que directeur sportif par intérim, le rôle de Tuchel est devenu crucial. Boehly et Tuchel étaient en contact quotidien, souvent pendant des heures. Il y avait un flux constant d’appels. Tuchel est devenu frustré pendant la fenêtre et la communication a parfois été interrompue au moment où la contribution de Tuchel était le plus nécessaire. C’était assez apparent parfois en Amérique. Tuchel voulait se concentrer sur le football. Les nouveaux propriétaires, en revanche, ont estimé qu’il aurait pu faire plus pour faciliter les transferts. C’était très évident pendant certaines parties de la poursuite ratée de Raphinha et Jules Kounde. Xavi faisait bien plus partie du terrain », explique-t-il.
[totalpoll id= »794558″]« La sortie de Romelu Lukaku n’a pas beaucoup influencé, bien qu’il ait été franc avec Boehly avant son départ. Mais cela a lancé une tendance à Boehly à parler directement et ouvertement aux joueurs, dont Cesar Azpilicueta, Thiago Silva et Reece James. Au final, il y avait le sentiment, même devant des résultats indifférents, qu’un nouveau manager pourrait être meilleur pour une nouvelle ère. C’est aussi en partie parce que le mandat d’Abramovich était si atypique à bien des égards qu’il pourrait être plus facile avec un nouveau patron« , ajoute le journaliste.
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