Que devient Douglas Maicon, le successeur du légendaire Cafu ?

Des capacités athlétiques au-dessus de la moyenne, une débauche d’énergie monstrueuse sans oublier son habilité technique, voici ce qui faisait la particularité de l’ancien latéral droit de la Canarinha, Douglas Maicon. Fort d’une carrière riche qui l’aura vu remporter une Ligue des Champions, 4 Scudetti, deux Coupes des Confédérations pour n’en citer que ceux-là, l’international auriverde a marqué les esprits. Passé par l’AS Monaco, l’Inter Milan avant de brefs passages infructueux un peu partout en Europe, Maicon est tombé peu à peu dans l’oubli. Retour sur le parcours d’un joueur pas comme les autres et qui, contre toute attente, touche encore du cuir.

Superpuissance mondiale, le Brésil a longtemps été un vivier de talents footballistiques. Le pays des Palmiers regorge de grands noms qui ont marqué l’histoire récente du ballon rond. Maicon, en fait partie à coup sûr. Celui que l’on désigne le successeur d’un certain Cafu a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire.

Des débuts timides à l’AS Monaco à la consécration à l’Inter Milan

Maicon débute sa carrière professionnelle en 2002 dans la mythique équipe de Cruzeiro au Brésil. Doté d’une palette très fournie, il s’affirme rapidement comme ce qui se fait de mieux au pays dans le couloir droit – un secteur qui a longtemps fait les beaux jours de la sélection brésilienne. C’est fort logiquement que les observateurs voient en lui des qualités hors normes. Ce qui lui vaut d’être repéré par un certain Didier Deschamps, à l’époque entraîneur de l’AS Monaco. Réputé pour ses qualités d’incursion alliant rapidité et puissance, Maicon en oublie presque ses taches défensives, ce qui oblige quelque peu le technicien français à le mettre sur la touche. L’aventure ne sera pas restée dans les mémoires collectives. Et après deux saisons mi-figue mi-raisin, le natif de Novo Humburgo fait ses valises. La meilleure décision de sa carrière !

Sans laisser une marque immuable à Manaco, Maicon file du côté de l’Inter. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la mayonnaise a rapidement pris. Ses touchés de balle couplés à ses interminables courses font très vite de lui un indéboulonnable au sein de cette formation et l’auriverde se révèle être un des meilleurs coups mercato des Nerazzuro. Dès sa première saison en Lombardie, Maicon s’affirme comme une référence dans son registre et participe activement à la conquête du Scudeto.

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Les performances du latéral brésilien la saison suivante sont du même acabit. Ce qui fait naturellement de lui un des artisans du fameux triplé de la saison 2009/10 sous la houlette de José Mourinho.

En sélection, Maicon parvient également à tenir à distance un certain Dani Alves et garnit un peu plus son armoire à trophées avec la Copa America et une coupe des confédérations.  La saison d’après triplé sera celle du début des déboires pour l’ancien de la Roma. Souvent écarté de l’effectif transalpin, il fait finalement partie de la grande lessive des Intéristes en 2011/12. Ainsi, le Brésilien atterrit chez les Citizens dans l’anonymat le plus complet et ne dispute en tout pour tout que 13 matches. Sa surprenante éviction de la Selecao en 2014 avait également fait beaucoup de bruit. L’ancien latéral s’était notamment présenté après 11 heures de retard, de quoi s’attirer les foudres de Dunga.

Retour compliqué au pays…

Et alors que beaucoup d’amateurs pensaient que Maicon profite d’une retraite dorée, le joueur de 38 ans n’a pas encore raccroché les crampons. Il évolue aujourd’hui dans la modeste formation de Criciuma Esporte, club brésilien de seconde division. Conscient de ne plus avoir la forme physique requise ni son niveau d’antan, l’ancien interiste compte surtout mettre son aura et son expérience au service des jeunes joueurs.

Une chose est sûre, Maicon reste une des plus belles réussites de l’histoire du football. Passé des quartiers défavorisés du Brésil au sommet du football mondial avec comme point d’orgue la Ligue des Champions en 2010, le latéral brésilien a connu une carrière remplie. De quoi inspirer les générations à venir.