Mais où est passé Benoît Assou-Ekotto ? La question mérite d’être posée si l’on connait le passé portant remarqué du joueur camerounais. Benoît Assou-Ekotto, rappelons-le, a fait ses débuts le 28 mars 2004, à 20 ans avec Lens. Il fait sa première apparition en Ligue 1 face au Paris Saint-Germain pour le compte de la 30e journée.
La saison suivante, il démarre en tant que remplaçant de Yoann Lachor au poste d’arrière gauche, le seul autre joueur formé au club au sein de l’effectif professionnel. Mais Yoann Lachor se blesse avant la rencontre face au Paris Saint-Germain comptant pour la 7e journée2, et Benoît Assou-Ekotto est encore titularisé face au club parisien.
À la suite de ce match, le jeune défenseur ne quitte plus la place de titulaire et dispute 29 rencontres de championnat durant la saison. Il partira à sa 3e saison à Tottenham. Benoît Assou-Ekotto démarre en tant que titulaire au poste d’arrière gauche, devant Lee Young-pyo, grâce à ses bonnes performances en période de préparation.
Le 19 août 2006, il débute en Premier League lors de la première journée face aux Bolton Wanderers. Benoît Assou-Ekotto inscrit son premier but professionnel lors du match d’ouverture de la saison suivante de Premier League face à Liverpool. À la suite de ce match, le joueur signe un nouveau contrat de quatre ans avec Tottenham.
Cette saison est une réussite pour le club du nord de Londres, Tottenham finit en effet à la quatrième place du championnat, synonyme de qualification pour la prochaine ligue des champions, et atteint la demi-finale de la coupe d’Angleterre (défaite 0-2 face à Portsmouth). C’est la première fois depuis Everton en 2005 qu’un club autre que Manchester United, Liverpool, Chelsea et Arsenal parvient à finir dans les quatre premiers.
Le 2 février 2013dernier jour du mercato, Benoît Assou-Ekotto résilie son contrat avec Tottenham. L’international camerounais est donc libre de s’engager avec le club de son choix. Il s’engage fin juin avec l’AS Saint-Étienne et remplace Franck Tabanou au poste de latéral gauche.
Avant la reprise de la saison suivante les négociations pour une prolongation avec l’AS Saint-Étienne n’auraient pas abouti, il file donc au FC Metz le 16 août 2016 pour un contrat d’une saison. Les Lorrains maintenus et apparu à 18 reprises en championnat (16 titularisations), il est prolongé d’une saison en juin 2017. Avec la sélection camerounaise, il fait ses débuts en 2009.
Benoît Assou-Ekotto dispute donc sa première rencontre internationale, sous les ordres d’Otto Pfister, en tant que titulaire face à la Guinée en match amical. Le fait marquant est sans doute le fiasco du Mondial 2010. Les trois rencontres face au Japon, au Danemark et aux Pays-Bas se soldent en effet par trois défaites et le Cameroun est la première nation éliminée du mondial. Un mauvais souvenir.
Actuellement, l’ancien des Spurs tombe dans l’anonymat. Pourtant, Benoît Assou-Ekotto n’a pas encore officiellement raccroché les crampons. A aujourd’hui 37 ans, l’ancien lensois jouait en National 3, Saint-Nicolas. Une sorte de retour aux sources dans la région qui l’a vu grandir (Arras).
Pour sa reconversion, rien n’est encore officiel mais à coup sûr, ce ne sera pas dans le football. “Rester dans le foot ? Non. Je suis trop honnête pour ça. Et puis, les mentalités évoluent et je ne veux pas y adhérer. Tenez, par exemple, je ne conçois pas les crêtes sur la tête. Cristiano Ronaldo se fait un trait sur le coin de la tête et, le lendemain, tout le monde l’imite. Mes coupes de cheveux ne répondent pas à un effet de mode. C’est ça, le truc. L’afro, c’est une coiffure culte. Pareil pour les dreadlocks.”
Sacré Benoît Assou-Ekotto !
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