La Fédération Algérienne de Football (FAF) a récemment exprimé son mécontentement envers Djamel Belmadi, l’ex-sélectionneur des Fennecs, exacerbant un conflit déjà manifeste depuis quelques semaines.
Les désaccords majeurs portent sur les termes financiers relatifs à sa séparation avec la fédération. Après une réunion cruciale du bureau fédéral mercredi, qui a vu le report de la nomination d’un nouveau sélectionneur, la FAF a publié un communiqué critiquant sévèrement le coach de 47 ans. Elle lui reproche notamment son « échec regrettable » suite à l’élimination précoce de l’Algérie lors de la CAN 2023, marquant ainsi la seconde sortie consécutive au premier tour, malgré le statut de champion en titre acquis en 2019.
« Le bureau fédéral a tenu à souligner que, depuis son élection en septembre 2023, il a fourni tous les moyens nécessaires au sélectionneur national afin de lui assurer les conditions optimales pour une préparation de haut niveau. Malgré ces efforts, les résultats escomptés n’ont pas été atteints« , a précisé la fédération dans son communiqué.
Vers une séparation à l’amiable avec Belmadi ?
La récente critique de la FAF intervient dans un contexte où, selon les informations de Compétition, un terrain d’entente semble se dessiner entre les deux parties pour une séparation à l’amiable. Cette évolution fait suite à la notification de fin de mission adressée à Belmadi par ses anciens employeurs. D’après cette même source, des intermédiaires ont été sollicités pour persuader l’entraîneur de ne pas engager de procédure légale auprès de la FIFA. Belmadi, mécontent de l’offre de la FAF qui se limite à deux ou trois mois d’indemnités, avait menacé de réclamer le paiement intégral de son salaire jusqu’à la fin de son contrat en 2026, ce qui représenterait une somme de 7,5 millions d’euros.
Laisser un commentaire