Le président de la FAF, Walid Sadi, aurait-il été victime d’une désinformation perpétrée par un logiciel obsolète des années 2000, influençant et manipulant le football national à sa guise?
Un communiqué publié sur le site officiel de Dely Brahim révèle la position de la FAF sur la question : « La FAF souhaite informer le public et les médias que les propos et informations actuellement diffusés sur certains sites et comptes, prétendument attribués à M. Walid Sadi, président de la FAF, sont entièrement faux et dénués de tout fondement. La FAF tient à clarifier que son président n’a jamais prononcé ces déclarations ni fait ces promesses qui sont malheureusement rapportées en ce moment. »
En effet, dans cette situation, le grand public pourrait s’interroger sur la nature exacte des éléments jugés « faux et sans fondement ». S’agit-il des révélations concernant les échanges de correspondances entre Walid Sadi, le président de la FAF, et le sélectionneur Djamel Belmadi, spécifiquement autour des dates du 8 février pour le premier échange et quelques jours plus tard pour le second, ou encore des détails financiers divulgués, comme la demande de 7,2 millions d’euros, équivalent à 35 mois de salaire, mentionnée dans plusieurs médias nationaux et internationaux ? Si ces informations s’avèrent être fausses, il est impératif que la FAF prenne des mesures légales en accord avec le code de l’information pour rectifier la situation.
Les responsables de la diffusion de ces informations ont-ils enfreint les principes fondamentaux de l’éthique journalistique ? Sont-ils reconnus pour opérer, depuis le début des années 2000, comme des agents externes captifs d’un système désuet ? Ce système obsolète fonctionne en marge des canaux officiels, dans un contexte d’impunité et de discrétion absolue. Dans une telle situation, il est clair que la communauté professionnelle ne peut les intégrer, comme le soulignent ceux qui ont une longue expérience du milieu. Cette pratique a pesé sur le football algérien pendant environ vingt ans, jusqu’à l’instauration récente de changements significatifs dans le pays. Pour contrer ces agissements, le ministre de la Communication a émis un avertissement ferme lors de sa réunion avec les représentants de la presse sportive.
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Il est envisageable de résoudre cette querelle contractuelle entre la FAF et Belmadi, que le système dépassé cherche à transformer en une crise nationale. Comment ? En sollicitant l’intervention de médiateurs expérimentés pour gérer l’affaire, permettant ainsi à Walid Sadi de se concentrer sur des enjeux plus cruciaux pour le football algérien. Sans cela, il pourrait compromettre sa réputation pour l’horizon 2025. – AB. LAHOUARI
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