L’été dernier, Riyad Mahrez a fait un choix audacieux en quittant Manchester City pour s’engager avec Al-Ahli SC en Arabie saoudite, dans le cadre d’un transfert notable. Cette décision intervient après que son ancien entraîneur à Manchester City, Pep Guardiola, ne lui ait pas accordé beaucoup de temps de jeu lors de sa dernière saison en Angleterre.
À Manchester City, Riyad Mahrez faisait face à une concurrence intense pour le poste d’ailier droit, avec des joueurs de calibre international comme Bernardo Silva, Phil Foden, et Cole Palmer. Ce dernier a d’ailleurs également fait le choix de partir pour Chelsea. Pep Guardiola a évoqué cette situation lors d’une conférence de presse précédant le match très attendu contre Chelsea en Premier League ce samedi.
« Je prends la responsabilité« , a déclaré Guardiola. « Si Palmer avait eu autant de minutes de jeu que Foden dès le début, il serait resté à Manchester City« , a-t-il ajouté, admettant ainsi qu’il ne lui avait pas accordé suffisamment de temps de jeu, ce qu’il considère comme sa propre responsabilité. L’explication de ce choix est simple pour l’ancien entraîneur du FC Barcelone : « J’avais Bernardo, Mahrez, Foden… C’est à ce moment-là que j’ai fait mes choix. »
Guardiola a fait face à des critiques concernant ses décisions, en particulier de la part des supporters algériens qui auraient préféré voir Riyad Mahrez obtenir davantage de temps de jeu au sein d’une équipe déjà hautement compétitive. Néanmoins, ces critiques n’ont pas empêché Guardiola de conduire Manchester City à un triomphe remarquable, en décrochant un triplé sensationnel composé de la Premier League, de la FA Cup et de la Ligue des Champions de l’UEFA.
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Mahrez sur le sélectionneur de l’Algérie
Dans une vidéo qui a refait surface récemment, Riyad Mahrez exprime son opinion sur les qualités indispensables d’un entraîneur pour la sélection algérienne. Il manifeste une inclinaison pour une approche de gestion autoritaire, déclarant : « Nous, les Arabes, avons besoin d’un dictateur. Vahid [Halilhodžić] était ce type d’entraîneur, parce qu’avec les entraîneurs trop gentils, nous avons tendance à déraper naturellement. »
Les commentaires de Riyad Mahrez mettent en lumière une préférence des joueurs pour un entraîneur au caractère affirmé, qui privilégie une gestion stricte et disciplinée. Cette observation acquiert une résonance spéciale après le départ de Djamel Belmadi, laissant ainsi l’équipe nationale algérienne à la recherche d’un nouveau sélectionneur.
Bien que les remarques de Riyad Mahrez aient été formulées avant les derniers événements, elles pourraient peser sur les discussions concernant le profil du prochain entraîneur des Fennecs. Supporters et analystes vont probablement réfléchir à l’adéquation de cette approche dans le contexte actuel, caractérisé par le départ soudain de Belmadi et le besoin impérieux de désigner un nouveau leader capable de conduire l’équipe nationale algérienne vers de nouveaux succès.
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