Le président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Patrice Motsepe, a fait marche arrière et donne raison à l’Algérie.

Patrice Motsepe, président de la CAF depuis 2021, a récemment exprimé son mécontentement face à des irrégularités au sein de l’organisation. La controverse actuelle concerne Véron Mosengo-Omba, secrétaire général de la CAF, accusé d’avoir dissimulé un rapport critique émanant du département de la gouvernance, des risques et de la conformité (GRC).

Ce rapport aurait mis en lumière de graves dysfonctionnements dans la gestion de la CAF, notamment des accusations de corruption et de violations des règles internes. Pour répondre à cette crise, Motsepe a publié un communiqué sur le site officiel de la CAF, soulignant l’importance de la transparence et de la rigueur dans l’administration de l’instance.

Dans ce communiqué, Motsepe a fermement rappelé : « La CAF ne tolère aucun manquement aux règles de gouvernance, d’audit et de transparence. Nous avons été alertés par le département de gouvernance interne sur des violations présumées. Le Comité exécutif de la CAF examinera minutieusement le rapport et les recommandations du Comité d’audit et de gouvernance, et des actions correctives seront prises immédiatement si des comportements inappropriés sont identifiés. »

En faisant ces déclarations, Patrice Motsepe a indirectement donné raison à l’Algérie, qui avait maintes fois dénoncé les décisions arbitraires de la CAF à son égard et signalé des cas de corruption au sein de l’organisation. Longtemps ignorées, les plaintes de l’Algérie trouvent écho dans les récentes révélations, et Motsepe semble désormais prêt à adresser ces problèmes de gouvernance.