Mardi, Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), a comparu devant le jury disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF) pour répondre aux accusations portées contre lui.
Voici les premiers éléments de l’audition.
Le patron du football camerounais a été entendu par le jury disciplinaire de la CAF dans le cadre d’une enquête ouverte à son encontre concernant le trucage présumé de matchs dans le championnat local d’Elite One (première division camerounaise). La séance s’est tenue à huis clos, malgré la demande préalable d’une retransmission en direct faite par le quarantenaire.
L’ancien numéro 9 des Lions Indomptables devait répondre aux accusations de trucages de matches formulées par Henri Njalla Quan, ex-vice-président de la Fecafoot. Ces accusations sont basées sur un enregistrement d’une conversation téléphonique avec le président de Victoria United, où des allusions explicites à des manipulations de rencontres ont été faites, en vue de la montée du club en Elite One il y a deux ans. Eto’o a apporté ses éléments de réponse, selon RFI, bien que la teneur de son plaidoyer n’ait pas été dévoilée.
Explications pour le partenariat avec 1xBet
Le double champion d’Afrique a également dû s’expliquer concernant son partenariat avec la société de paris sportifs 1xBet, lui aussi remis en cause par Henri Njalla Quan pour présumé viol du Code d’éthique de la CAF. Eto’o devait démontrer la pertinence et le bien-fondé de ce contrat.
Ces deux procédures, jumelées en une seule, selon RFI, connaîtront leur dénouement après la délibération du jury. Aucune date n’a été communiquée. Si Eto’o risque une suspension à vie de toute activité liée au football, il faudra avant tout prouver sans ambiguïté qu’il a réellement et personnellement été impliqué dans des trucages de matchs. De plus, le fameux enregistrement audio doit être authentifié. Son principal accusateur a d’ailleurs été entendu la veille, comme révélé par nos confrères.
Fin février, Eto’o avait affirmé n’avoir jamais triché, tout en critiquant la CAF. La balle est désormais dans le camp de l’instance dirigeante du football africain.
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