La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) est redevable à l’Office National des Infrastructures et Équipements Sportifs (ONIES). C’est ce qu’a révélé Joseph Antoine Bell, président du Conseil d’orientation de l’ONIES, lors d’une interview dans l’émission « Onze Entrant » diffusée sur CFOOT.
D’après Joseph Antoine Bell, la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) est dans une situation financière délicate en ce qui concerne ses engagements envers l’Office National des Infrastructures et Équipements Sportifs (ONIES). En effet, la fédération a accumulé des dettes importantes qu’elle n’a toujours pas honorées. Cette situation inquiète les autorités, d’autant plus que la Fecafoot semble avoir bénéficié de la confiance des parties concernées, mais sans pour autant respecter ses obligations financières.
Joseph Antoine Bell, en tant que président du Conseil d’orientation de l’ONIES, a souligné que la Fecafoot a traversé une saison complète sans verser les montants dus, ce qui reflète un sérieux problème de gestion ou un manque de liquidités. Il a précisé que la fédération, au lieu de régler ses factures, a adopté une attitude d’attente, promettant de s’acquitter de ses dettes plus tard sans que cela ne se concrétise.
« Il faut savoir que, malheureusement, d’après ce que je sais en tant que président du Conseil d’orientation de l’ONIES, la Fécafoot a des dettes. Elle a été digne de confiance, on lui a permis de jouer une saison entière, peut-être même plus, sans qu’elle ne verse le moindre paiement, et en répétant constamment : “On va revenir” », a expliqué Joseph Antoine Bell.
Cette déclaration met en lumière une relation fragile entre les infrastructures sportives du pays et l’instance dirigeante du football camerounais. Bell a insisté sur le fait que la Fecafoot doit non seulement à l’ONIES, mais que chaque stade au Cameroun se trouve également dans une situation similaire, avec des dettes accumulées à différents niveaux. Ce problème pourrait potentiellement compromettre la gestion et l’entretien des infrastructures sportives si des mesures correctives ne sont pas prises rapidement.Il a également ajouté, au cours de la même émission, que « chacun des stades au Cameroun, à son échelle, a des dettes de la part de la Fecafoot ».
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