Après avoir été sévèrement critiqué par Marc Brys en août dernier, Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), a finalement répondu au sélectionneur belge.
Au fil des semaines, Eto’o semblait être resté silencieux, une attitude surprenante venant d’un homme qui n’a pas l’habitude de se taire.
Suite à ses attaques dans le quotidien belge La Dernière Heure, l’ancien champion n’avait pas réagi, laissant la réplique à d’autres, notamment à certains entraîneurs camerounais et à son ami Rigobert Song, ancien sélectionneur des Lions Indomptables, qui avaient vivement défendu Eto’o. Mais l’ex-international camerounais avait préparé sa réponse, choisissant d’attaquer au moment le plus opportun.
Lors d’un podcast accordé à RFI, Eto’o a pris un ton condescendant envers l’ex-entraîneur de Saint-Trond, qu’il a qualifié d’inconnu du grand public avant sa nomination à la tête de la sélection camerounaise. Il a tacitement évité de répondre directement à Brys, le qualifiant de « simple employé », et a affirmé qu’interagir avec lui diminuerait son statut.
« Si je réponds à un employé, je perds mon niveau. Je vais rester à mon niveau de président, mais une petite parenthèse : je ne pense pas que ces gens, s’ils n’étaient pas liés à la Fédération camerounaise de football ou à l’État, soient mentionnés dans les médias. Quand on cite le nom de Samuel Eto’o, les gens se reconnaissent en moi, ils veulent devenir ce que je suis. Cela prouve que j’ai réussi quelque chose », a déclaré Eto’o, avec un sourire.
Il a ensuite ajouté, visiblement gonflé par l’égo : « Avant l’arrivée de ces personnes, je ne les connaissais même pas et je n’ai aucun problème avec elles. Ce qui est important, ce sont nos objectifs communs. Je n’ai de problème avec personne, j’ai une mission à accomplir, et c’est tout. »
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