Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), fait face à un nouvel affront au pays.
Samuel Eto’o, déjà critiqué par la presse pour la non-délivrance du certificat international de transfert du jeune défenseur Rony Mimb Baheng (19 ans), subit désormais la pression d’une partie des arbitres locaux.
Grève des arbitres et report des matchs
La Ligue régionale du Littoral, citée par Camfoot, a annoncé le report de la phase retour des préliminaires, initialement prévue du jeudi au vendredi 20 juin. Ce report est dû à la décision des arbitres de prolonger leur grève en raison de rémunérations impayées.
Réclamations financières
Les arbitres réclament deux ans de salaires et de primes impayées, totalisant 10 millions de FCFA, soit environ 15 246 euros. La note officielle stipule qu’un retour à la normale dépend du paiement de ces arriérés. La Fecafoot, responsable de l’approvisionnement financier des ligues régionales, est donc directement visée.
Conséquences pour Eto’o et la Fecafoot
Pour le moment, la Fecafoot n’a pas encore réagi à ces revendications. Sans une réponse rapide, l’instance se dirige vers une nouvelle confrontation avec ses détracteurs nationaux. Cette situation survient alors que le conflit avec le ministère des Sports, concernant le staff technique des Lions Indomptables, reste non résolu malgré une accalmie temporaire suite aux troisième et quatrième journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Laisser un commentaire