Un conflit ouvert oppose l’ancien international camerounais Geremi Njitap à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), présidée par Samuel Eto’o.
La récente décision du Comité exécutif de la Fecafoot de retirer l’agrément du Syndicat national des footballeurs camerounais (Synafoc), dirigé par Geremi Njitap, a conduit ce dernier à engager des poursuites judiciaires, selon les médias locaux.
Lors d’une réunion tenue le lundi 18 novembre 2024, le Synafoc a dénoncé cette décision, qu’il considère comme une tentative de museler toute voix critique.
Un recours en justice contre la Fecafoot
Dans un communiqué, le Synafoc a annoncé son intention de saisir les instances compétentes pour contester la décision, qualifiée de « dernier acte d’une série d’actions malveillantes ». L’organisation, membre de la Fédération internationale des footballeurs professionnels (FIFPro) depuis 2002, affirme que cette mesure vise à affaiblir la défense des droits des joueurs.
« Nous prenons acte de cette décision dont le seul but est de démanteler les mécanismes de protection des footballeurs. Les pouvoirs publics ainsi que la communauté sportive nationale et internationale sont témoins de cette situation », déclare le communiqué.
Détermination face à l’adversité
Le Synafoc a réaffirmé sa volonté de défendre les intérêts des joueurs face à ce qu’il qualifie de « prédateurs installés au sein de l’exécutif de la Fecafoot ». L’association prévoit de s’appuyer sur des précédents, notamment une décision similaire de 2013 qui avait été annulée par les juridictions compétentes.
« Nous ne reculerons devant rien pour faire valoir nos droits et ceux des footballeurs camerounais », conclut le Synafoc, en promettant d’explorer tous les recours légaux disponibles.
Cette affaire reflète une fracture de plus en plus visible entre certains acteurs majeurs du football camerounais, alors que le sport reste un élément central de l’identité nationale.
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