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Fecafoot : « Quand Samuel Eto’o et Soleil Nyassa sont… », des révélations troublantes sur des rétro commissions

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Ce récit rapporté par Boris Bertolt expose un cas présumé de corruption et de manipulation des fonds au sein de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot).

Il s’agit ici de transactions impliquant des fonds provenant des sponsors destinés aux vétérans, où Samuel Eto’o, en tant que président de la Fecafoot, et Soleil Nyassa auraient convenu de rétrocommissions illégales sur des contrats obtenus.

Selon Bertolt, ces rétrocommissions étaient initialement fixées à 30%, mais Eto’o aurait par la suite renégocié ces pourcentages à la baisse sans prévenir Nyassa, passant de 10% à 7%, puis finalement à 5%, montant que Nyassa n’aurait finalement même pas reçu. Cela illustre non seulement des pratiques de gestion douteuses au sein de la Fecafoot, mais soulève également des questions sérieuses sur l’intégrité des transactions et la distribution des fonds destinés au développement et au soutien des anciens joueurs.

Fecafoot : « Quand Samuel Eto’o et Soleil Nyassa sont... » : des révélations troublantes sur des rétro commissions

« Quand Samuel Eto’o et Soleil Nyassa sont en bons termes, le président de la Fecafoot lui fait part de sa volonté de faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’institution. Le président de la Fecafoot va nommer Nyassa Soleil à la tête de la commission Corpo et Veterans. En violation de toute règle éthique, les deux s’accordent sur des rétro commissions sur les contrats décrochés par Soleil Nyassa. Elles seront de l’ordre de 30% », explique le journaliste Boris Bertolt.

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« Fort de cela, le président de la commission Corpo et Vétérans se lance sur le marché. Il décroche deux contrats : L’un à Camtel et l’autre à Campost. Montant total, 270 millions FCFA. D’ailleurs, c’est en fanfare que Samuel Eto’o reçoit l’argent de Camtel. Sauf qu’au moment de respecter le deal, le président de la Fecafoot fait une marche arrière spectaculaire ».

« Il propose désormais à Nyassa 10%. N’ayant pas le choix, Nyassa accepte. Il tend la main pour percevoir le fruit de son labeur. Cette fois-ci, Dadis Camara lui propose 7%. Nyassa Soleil tend une nouvelle fois les deux mains pour en finir avec cette histoire. C’est alors que Samuel Eto’o lui dit qu’il n’a que 5%. Nyassa lui dit : « tu es un petit-frère, donne-moi on boucle ça». Mais Nyassa Soleil ne recevra même pas 5 FCFA », conclut Boris Bertolt.

Ce genre d’allégations peut sérieusement entacher la réputation des institutions sportives impliquées, tout en mettant en lumière la nécessité de mettre en place des mécanismes de contrôle plus stricts pour garantir la transparence et l’éthique dans la gestion des fonds et des contrats.

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