L’ancien international camerounais Benjamin Moukandjo a réagi à la récente polémique autour de Karim Benzema et de Noussair Mazraoui, issue du conflit israélo-palestinien, au cœur des tensions au Moyen-Orient.
Depuis les premières représailles israéliennes dans la bande de Gaza, en réponse à l’attaque sanglante du Hamas le 7 octobre, de nombreuses personnalités du football se sont emparées des réseaux sociaux pour manifester leur soutien à la Palestine et à ses victimes, parmi lesquelles des milliers de personnes.. de morts
: 4 444 femmes, enfants et personnes âgées..
Par exemple, l’international marocain Noussair Mazraoui (26 sélections, 2 buts) a partagé la publication sur Instagram, tandis que l’ancien buteur français Karim Benzema (97 sélections, 37 buts) a partagé un tweet « pour la population de Gaza, encore une fois victime de ces bombardements.. » ce qu’il juge « injuste ».
[totalpoll id= »794558″]Bayern : Mazraoui s’est expliqué avec son coéquipier israélien https://t.co/YODtHIPeNe pic.twitter.com/5vymBPIDss
— Afrik-Foot (@afrikfoot) October 25, 2023
Seulement, les deux joueurs ont subi un contrecoup.. Le premier a été contraint de s’expliquer auprès de son patron, le Bayern Munich, avant de immédiatement se racheter.
Quant au Français, il est accusé de « liens notoires avec les Frères musulmans » et fait l’objet d’une demande de privation de sa citoyenneté et du Ballon d’Or.. Le joueur néerlando-marocain Anwar El-Ghazi a été limogé par le club de Mayence suite à son poste.
« La liberté d’expression est bafouée »
Alors que ces affaires ne laissent personne indifférent dans le microcosme du football, l’ancien attaquant des Lions Indomptables du Cameroun, Benjamin Moukandjo (57 sélections, 8 buts), a exprimé ses sentiments dans un entretien avec Afrik-Foot.com.
L’ancien attaquant de Valenciennes a notamment imputé les restrictions à la liberté d’expression.
« Tout d’abord, nous devons savoir qu’il y a quelque chose qui nous est très cher.. C’est la liberté d’expression et la liberté de pensée.
C’est unique à chacun de nous, quelles que soient les circonstances.. Même quand on s’implique dans un aspect politique qui n’a rien à voir avec le football.
Ce sont toujours des personnes qui participent à la société, à ce qui se passe dans le monde.
Parce que nous le disons, ils ont des droits et nous ne pouvons pas leur retirer le droit d’exprimer leur opinion dans une situation donnée », a plaidé le vainqueur de la CAN 2017 avant de poursuivre.
« Je ne me suis pas exprimé parce que c’était une situation que je ne connaissais pas.. Et quand je ne sais pas quelque chose, je ne veux pas m’exposer au risque de dire une bêtise.
Étant désormais sanctionnés parce que nous donnons notre avis, je constate que nous violons la liberté d’expression chère à tous.. » Je ne sais pas si ce dicton est du goût de tout le monde..
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