A la tête de la fédération Camerounaise de football (Fecafoot) depuis maintenant trois ans, Samuel Eto’o a d’autres ambitions. Selon la presse locale, la légende aurait surpris tout le monde en déposant sa candidature pour un poste plus important que la Fecafoot.
La légende du football africain et actuel président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samule Eto’o a surpris le monde du sport avec une candidature au poste de membre du Comité exécutif (Comex) de la Confédération africaine de football (CAF). Cette annonce marque un tournant dans son engagement pour la gouvernance du football africain, trois ans après avoir pris la tête de la Fecafoot en décembre 2021.
Souvent perçu comme un homme de défis, Eto’o semble déterminé à étendre son influence au-delà des frontières camerounaises. Dans cette course au Comex, l’ancien Blaugrana devra affronter un adversaire bien connu : Seidou Mbombo Njoya, son prédécesseur à la tête de la Fecafoot. Ce dernier, actuellement vice-président sortant de la CAF, jouit d’une certaine expérience au sein de l’institution continentale. Mais, sa candidature pourrait être fragilisée par des controverses passées, notamment une condamnation pour violation des principes d’éthique de la CAF et une suspension de six mois par la FIFA.
Motsepe et la CAF prônent la stabilité, une mauvaise nouvelle pour Eto’o ?
Alors que Samuel Eto’o ambitionne d’intégrer le Comex, Patrice Motsepe, président actuel de la CAF, est pour l’instant le seul candidat à sa propre succession. Son leadership, marqué par des initiatives pour renforcer le développement du football africain, semble le placer en position de force pour un second mandat. Si Eto’o parvient à rejoindre le Comex, il pourrait jouer un rôle décisif dans les futures réformes et projets de la CAF, en apportant sa vision et son expérience de joueur de haut niveau.
Mais à la CAF, l’heure est à la stabilité. Si le géant Sud-africain est le seul candidat à sa succession, Motsepe voudrait continuer avec son équipe. Ce qui compromettrait la victoire de Samuel Eto’o face à son compatriote Seidou Mbombo Njoya, bras droit du président de la CAF. En tout cas, Samuel Eto’o devra convaincre les membres de l’UNIFFAC et d’autres zones géographiques de sa capacité à représenter les intérêts de l’Afrique centrale au sein de la CAF. Son bilan à la Fecafoot, bien que salué pour certaines réformes, a également été marqué par des polémiques et des critiques sur la gestion administrative. Il devra démontrer que ces expériences ont renforcé sa détermination et sa compétence pour relever les enjeux au niveau continental.
Laisser un commentaire