Alors que plusieurs joueurs rentrent en Afrique actuellement pour la CAN 2023, le président de la Fédération ivoirienne de football, Yacine Idriss Diallo, révèle ce que la CAF a dû faire pour persuader les clubs européens de l’importance du tournoi.
La Côte d’Ivoire va organiser la CAN 2023 du 13 janvier au 11 février 2024. Cette 34e édition du tournoi continental est la deuxième que le pays ouest-africain organise après 1984 et ils tiennent à bien l’organiser.
« Maintenant, la Côte d’Ivoire sera le centre de l’Afrique et le centre du monde, le monde du football en ce moment en Afrique. Il est donc très important pour nous de tout très bien organiser et de recevoir tous les gens venant du monde entier et de leur montrer l’hospitalité de notre pays… Nous espérons donc que nous aurons une très bonne participation à la CAN, cela nous aidera davantage à aller loin, car notre équipe nationale est au top », a déclaré le président de la FIF à Four Four Two.
Ce que la CAF a dû faire pour que les clubs européens libèrent les joueurs africains
Bien que cette compétition soit une grande fête continentale en Afrique, cela ne fait pas la bonne affaire des clubs, surtout européens, où la grande partie des stars africaines évoluent. Dans leur course au titre de championnat respectif, les équipes ne digèrent pas l’absence de leurs joueurs, certains entraîneurs n’hésitant pas à exprimer cela publiquement, à l’instar du président de Naples Aurelio De Laurentiis.
[totalpoll id= »794558″]Pour en finir avec cette éternelle situation de dernière minute au cours de laquelle les clubs refusent de libérer les joueurs africains, la Confédération africaine de football (CAF) a organisé une rencontre avec l’Association européenne des clubs (ECA). « Je comprends l’état d’esprit des clubs. Je respecte cela parce que les clubs paient les joueurs », a révélé Yacine Idriss Diallo.
« Mais vous savez, ce tournoi est très important pour toutes les nations africaines. Et honnêtement, nous attendons que tous nos joueurs soient là. Il y a six mois, la CAF a rencontré l’ECA, le groupe des clubs en Europe, pour leur expliquer pourquoi c’est si important. Et je pense qu’ils ont trouvé un accord avec l’ECA sur cette compétition. Nous espérons que tous nos joueurs seront impliqués dans la compétition. Et c’est la même chose pour toutes les autres nations africaines », a poursuivi le président de la FIF.
Xabi Alonso, Ange Postecoglou, ces entraîneurs qui soutiennent la CAN
Il ne fait aucun doute que plusieurs clubs respectent les dispositions de la FIFA qui les contraignent à libérer les joueurs pour des compétitions internationales avec leur pays. En novembre dernier par exemple, l’entraîneur du Bayer Leverkusen, Xabi Alonso, affirmait qu’il ne fait pas partie de ceux qui se plaignent pour le vide que laisseront les Africains dans leur effectif.
« C’est le calendrier du jeu. Nous perdons certains joueurs, mais nous avons vu que tous les joueurs peuvent jouer. Nous déciderons afin d’avoir une équipe compétitive. Je ne pleure pas. Je ne suis pas une victime. Nous avons assez de joueurs », a déclaré l’entraîneur espagnol de l’équipe de la Bundesliga allemande, qui va perdre un homme clé au profit du Nigéria, Victor Boniface.
Il n’est pas le seul, puisque l’entraîneur de Tottenham, Ange Postecoglou, aussi, s’est déjà préparé à perdre entre janvier et février 2024 des stars importantes comme Pape Matar Sarr (Sénégal pour la Coupe d’Afrique des nations) ou encore Heung-Min Son (Corée du Sud pour la Coupe d’Asie des nations).
« Vous savez que j’ai gagné le tournoi une fois, n’est-ce pas ? Oui, je pense que c’est assez important. Il y a beaucoup en Europe qui considèrent le championnat d’Europe comme très important, eh bien, la même chose pour les Asiatiques et la Coupe d’Asie, et la Coupe d’Afrique », a affirmé Postecoglou.
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