L’Égypte, considérée comme l’un des prétendants à la victoire lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2023, a connu une compétition décevante.
Leur parcours a été entaché par l’absence de Mohamed Salah, une défense vacillante, des joueurs clés en manque de forme et un entraîneur controversé. Cette combinaison a mené à une élimination précoce et a suscité une vague de critiques dans le pays.
Habituée à briller dans la compétition avec sept titres à son actif, l’Égypte portait des attentes élevées, renforcées par la présence de Mohamed Salah, figure emblématique du football africain depuis près d’une décennie, et leur performance récente en finale de l’édition précédente.
L’équipe est entrée dans le tournoi de 2023 avec ambition, mettant en avant des joueurs tels que Mostafa Mohamed (Nantes) et Omar Marmoush (Francfort), et s’appuyant sur la défense solide de Mohamed Abdelmonem, révélation du dernier tournoi. Néanmoins, ces espoirs se sont rapidement transformés en une profonde désillusion.
[totalpoll id= »794558″]Le premier match de l’Égypte contre le Mozambique s’est soldé par un match nul 2-2, sauvé de justesse par un penalty de Mohamed Salah en fin de match. Ce résultat a donné le ton pour le reste de la phase de groupes, où l’Égypte a également fait match nul avec le Ghana et le Cap-Vert.
Accumulant seulement trois points sans aucune victoire, l’Égypte s’est qualifiée de justesse pour la phase à élimination directe, malgré une défense perméable ayant encaissé six buts en trois matchs, un record décevant pour la nation.
L’équipe a également été affaiblie par des blessures clés. L’absence de Mohamed Salah, blessé contre le Ghana et parti se soigner à Liverpool, a provoqué un tollé national. Le gardien Mohamed El-Shenawy s’est blessé lors du match suivant contre le Cap-Vert, et Emam Ashour a été hospitalisé pour une commotion cérébrale, affaiblissant davantage l’équipe.
Le match des huitièmes de finale contre la République Démocratique du Congo s’est soldé par une élimination aux tirs au but (8-7), un échec similaire à celui de 2019 et considéré comme un fiasco majeur au regard du passé glorieux de l’équipe. Cela n’était pas arrivé depuis 1992, soulignant l’ampleur de la déception.
L’entraîneur Rui Vitoria a été fortement critiqué pour sa gestion de l’équipe, avec des experts et anciens joueurs dénonçant son approche technique et ses choix tactiques. Des figures emblématiques du football égyptien, telles que Wael Gomaa et Ismaïl Youssef, ont exprimé leur frustration dans les médias, soulignant le manque de cohésion de l’équipe et une stratégie inefficace. L’avenir de Vitoria, dont le contrat court jusqu’en juin 2026, était incertain, des rapports indiquant une réunion d’urgence de la Fédération Égyptienne de Football pouvant mener à son licenciement.
L’atmosphère en Égypte était tendue, avec la fédération, les joueurs et en particulier l’entraîneur Rui Vitoria sous le feu des critiques. Le paysage footballistique égyptien semblait prêt pour des changements significatifs suite à cette campagne décevante.
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