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Côte d’Ivoire : « J’en suis sûr », l’incroyable prédiction de Gasset s’est concrétisée !

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Lors de la CAN 2023, l’ancien sélectionneur de l’équipe de Côte d’Ivoire, Jean-Louis Gasset, avait fait une prédiction qui s’est finalement réalisée.

Deux jours après le désastre face à la Guinée équatoriale (défaite 4-0 le 22 janvier lors du dernier match de groupe de la CAN 2023), la Fédération ivoirienne de football (FIF) a annoncé le départ de Jean-Louis Gasset. En situation critique, les Éléphants étaient à un pas d’une élimination humiliante dès le premier tour de la compétition qu’ils accueillaient sur leur propre sol. Il aurait fallu un enchaînement de circonstances improbables pour que l’équipe de Seko Fofana soit repêchée parmi les quatre meilleurs troisièmes. Inimaginable.

"J'en suis sûr", l’incroyable prédiction de Gasset s'est concrétisée

Suite à cette lourde défaite, dans un vestiaire où le moral était au plus bas, Jean-Louis Gasset a annoncé sa démission, qu’il a confirmée une fois de retour au camp de base des Orange. Comme il l’a expliqué plus tard dans une interview accordée à L’Equipe, le technicien français était persuadé que cette décision était nécessaire pour briser la “spirale négative” (sic) dans laquelle il se trouvait.

« Gasset s’est avancé devant le groupe et lui a dit… »

Le futur ex-entraîneur de l’OM était convaincu que son départ provoquerait un électrochoc au sein de l’équipe. Il avait même une forte intuition concernant la victoire finale de ses joueurs le 11 février au stade Alassane Ouattara d’Ébimpé. Lors d’un entretien exclusif avec Afrik-Foot, l’ancien coordonnateur de la sélection, Bonaventure Kalou, a révélé cette anecdote : « Gasset s’est avancé devant le groupe et lui a dit, ‘je pars si c’est moi le problème, mais je suis sûr que vous allez gagner cette Coupe d’Afrique des nations’. C’était prémonitoire, et on l’a fait ! », a affirmé l’ex-attaquant ivoirien.

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L’homme de 70 ans avait effectivement vu juste. Sous la direction de son ancien adjoint, Emerse Faé, qui avait pris les commandes par défaut après l’échec des négociations pour débaucher Hervé Renard de l’équipe de France féminine, Sébastien Haller et ses coéquipiers ont finalement décroché le titre. Ils ont triomphé en éliminant d’abord le champion en titre, le Sénégal, puis successivement le Mali et la RDC, avant de s’imposer contre le Nigeria en finale.

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