Le capitaine de l’équipe nationale ivoirienne, Max Alain Gradel, a récemment célébré sa seconde victoire à la Coupe d’Afrique des Nations le dimanche 11 février. Malgré ses 36 ans, l’ex-joueur de Saint Étienne continue de briller sur le terrain, répondant ainsi à ceux qui le comparent à “Paul Biya” pour sa longévité.
Depuis son intégration dans l’équipe nationale en 2011, Gradel a participé à la victoire de la Côte d’Ivoire à la CAN 2015 et a réitéré cet exploit lors de l’édition 2023, devenant le vétéran du groupe aux côtés de Serge Aurier. Il a embrassé ce rôle de leader, tant par ses performances sur le terrain que par sa capacité à inspirer ses coéquipiers plus jeunes. Suite à leur triomphe au Stade Alassane Ouattara d’Empibé, Gradel a adressé un message à ses détracteurs qui le surnomment Paul Biya, louant la valeur de la longévité.
“ Ceux qui m’appellent Paul Biya, je leur souhaite la longévité de Paul Biya dans tout ce qu’ils font. Ce n’est pas donné à tout le monde de rester au sommet pendant si longtemps. Aujourd’hui, il n’y a pas beaucoup d’athlètes africains qui ont 36 ans et qui jouent au haut niveau. Si on prend l’habitude d’applaudir les joueurs européens qui ont 39 ans, il faut qu’on prenne l’habitude d’encourager des joueurs africains qui ont 36 ans et à ce stade sont capables d’apporter quelque chose. Il faut encourager des gens qui sont exemplaires ”, a-t-il souligné. Gradel a poursuivi en partageant sa philosophie personnelle.
Il a expliqué que s’il avait pris en compte les critiques, il n’aurait pas participé aux CAN de 2015 et 2023. « l faut suivre son destin et ne pas écouter ce que les gens disent. Il faut connaître sa propre valeur et avancer selon le destin que Dieu a prévu pour toi », a-t-il affirmé, offrant ainsi une belle leçon de persévérance.
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