Après les démentis catégoriques de Marc Brys, c’est maintenant au tour de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) de répliquer en mettant en lumière des faits reprochés au sélectionneur.
Dans une lettre adressée à la Fecafoot la semaine dernière, Marc Brys avait dénoncé des agressions verbales et physiques dont il aurait été victime lors du déplacement en Angola en juin dernier, à la veille du match contre les Palancas Negras à Luanda. Peu de temps après la diffusion de ces accusations sur les réseaux sociaux, Thierry Ndoh, membre de l’équipe de communication dirigée par Eto’o, a vigoureusement réfuté ces allégations, les qualifiant de pures inventions du technicien.

Accusations de rétention de passeports par Brys
Alors que le débat s’intensifie avec des versions contradictoires, Nkou Mvondo, membre du comité exécutif de la Fecafoot, a apporté une nouvelle révélation. Il a récemment affirmé que la délégation camerounaise, dont il faisait partie, avait été prise en otage par Marc Brys en Angola. Selon lui, ce dernier aurait utilisé ses supposées compétences d’ex-inspecteur de police pour… confisquer les passeports des joueurs et des autres membres de la délégation !
“J’étais chef de la délégation qui a conduit les Lions indomptables en Angola. Je pourrais vous raconter des choses incroyables qui se sont passées là-bas : (…) Savez-vous que Marc Brys, je ne parle pas de l’entraîneur, mais de l’inspecteur de police, a détourné les passeports de toute la délégation à l’aéroport de Luanda ? Il les a confisqués,” a déclaré l’universitaire lors de l’émission « Club d’Elites » sur Vision 4.
“Quand le commissaire du match est arrivé et a demandé où se trouvaient les passeports, Marc Brys et les fonctionnaires du ministère des Sports les avaient cachés. Un entraîneur de football ne s’occupe pas des passeports des joueurs ou de la délégation ; il faut être inspecteur de police pour faire cela,” a-t-il ajouté. Reste à voir si ces accusations seront confirmées par l’intéressé principal.
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