Inspection de la CAF au Cameroun, Joseph Antoine Bell fait des révélations sur la FECAFOOT

La légende du football camerounais, Joseph Antoine Bell, précise que la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) n’a pas sollicité cette visite d’inspection en coordination avec l’Onies.

« Ce n’est pas la CAF qui a envoyé une mission d’inspection au Cameroun, c’est la Fécafoot qui en a fait la demande. Cependant, cette demande n’a pas été faite en concert avec l’Onies, son partenaire« , a déclaré Joseph Antoine Bell, président de l’Onies, lors de l’émission Onze Entrant diffusée ce jeudi 3 octobre 2024 sur Jambo FM, une radio privée basée à Douala, Cameroun.

Il a également fait part de son profond agacement face aux comportements de certains Camerounais, déplorant l’image négative que cela renvoie aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. « Je suis véritablement peiné par la perception que nous projetons aux yeux du monde« , a-t-il confié. Pour lui, il est crucial que tous les Camerounais réalisent que l’Onies, la Fécafoot et le peuple camerounais partagent les mêmes objectifs. « L’Onies et la Fécafoot ne sont pas des entités opposées, bien au contraire, elles œuvrent ensemble pour le bien du football et du développement des infrastructures sportives dans notre pays« , a-t-il précisé.

Il a ensuite rappelé le rôle fondamental de l’Onies, qui a été mise en place dans le but de gérer et d’entretenir les infrastructures sportives construites pour les Camerounais. Il a insisté sur le fait qu’il était totalement illogique et contre-productif de considérer l’Onies comme un ennemi ou un rival. « L’Onies a pour mission d’assurer la pérennité des infrastructures sportives de notre pays, dans l’intérêt de tous. En aucun cas, il ne peut être vu comme un adversaire ou un obstacle« , a-t-il martelé. Selon lui, il est essentiel que les Camerounais cessent de se diviser et comprennent que ces institutions, en collaborant, visent un objectif commun : l’amélioration du football et des installations sportives au bénéfice du pays tout entier.

« Quand l’Onies émet un avis, c’est celui d’un gestionnaire, voire même d’un propriétaire. Imaginez que quelqu’un vous propose de louer un appartement, mais vous informe qu’il ne sera disponible que dans trois semaines, car il reste des travaux de peinture à faire ou des sanitaires à installer, et vous répondez : ‘Je veux le prendre tel quel’. Est-ce vraiment raisonnable ? », interroge Joseph Antoine Bell.