« J’ai refusé de jouer pour ce pays », ça sent bon pour l’Algérie avec ce crack

Né à Montréal (Canada) de parents nés en Algérie, Mohamed Farsi est actuellement un joueur de Columbus Crew. Une franchise américaine de soccer évoluant en MLS. Il s’est entretenu avec La Gazette du Fennec.

Le jeune arrière droit très offensif de 23 ans parle de sa décision concernant la sélection nationale qu’il représentera à l’avenir. Bien que sollicité par le Canada, le joueur n’exclut pas la possibilité de choisir l’Algérie. Il considère même que la CAN 2023 pourrait être un objectif pour lui.

« Je confirme avoir décliné la convocation de l’équipe canadienne, du moins pour l’instant », confie Mohamed Farsi. Il dit ne pas encore être prêt à prendre sa décision quant à la sélection qu’e je ‘il représentera. « Je prendrai le temps de choisir. Je vais y réfléchir avec mon entourage et mes agents avant d’annoncer ma décision finale. C’est une décision très importante à prendre », ajoute-t-il.

L’Algérie et la politique des binationaux

Pour lui, participer à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations serait un objectif à atteindre. « Oui, bien sûr. Si un jour j’ai la chance d’être convoqué et que je décide de choisir l’Algérie, inchAllah, participer à la Coupe d’Afrique 2023 serait un objectif pour moi. Faire partie de cette équipe et disputer la compétition », déclare le joueur de Columbus Crew.

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Il est à rappeler que Djamel Belmadi travaille à renforcer son équipe en recrutant des joueurs binationaux. Après des mois de discussions et d’échanges, plusieurs joueurs binationaux ont dit oui aux Fennecs. Il n’est pas facile de convaincre ces joueurs. Toutefois, Belmadi ainsi que la Fédération Algérienne de Football, ont dû redoubler d’efforts pour y parvenir.

L’ancien président de la fédération, Kheireddine Zetchi, a d’ailleurs dirigé la « Cellule FAF Radar ». Celle-ci est chargée de repérer et d’observer les binationaux évoluant en Europe, puis de convaincre les meilleurs de rejoindre l’équipe A ou les sélections jeunes. Une tâche qui n’est pas facile, comme l’a admis Belmadi il y a quelques mois.