La Côte d’ivoire moquée à cause du Stade d’Ebimpé, catastrophique, Max-Alain Gradel creuse la plaie

Taulier de la sélection ivoirienne, Max-Alain Gradel s’est ouvert sur la situation catastrophique du stade Alassane Ouattara d’Ebimpé. Comme d’habitude, l’ancien joueur de Saint Etienne n’y est pas allé de main morte.

La Côte d’Ivoire fait la une depuis le mardi dernier. Pays organisateur de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 en janvier prochain, le pays des Éléphants ne rassure pas quant à la qualité des installations qui accueilleront la compétition. Alors que le président de la FIF annonçait tout récemment que tout était fin prêt pour le spectacle en début d’année prochaine, la rencontre amicale entre les Éléphants de Max-Alain Gradel et les Aigles du Mali au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé a révélé une grosse crainte.

Stade d’Ebimpé : le spectacle qui n’honore pas la Côte d’Ivoire de Gradel

En effet, le terrain qui a coûté des centaines de millions d’euros, censé accueillir beaucoup de rencontres importantes à cette fête du football africain, a un mauvais système de drainage. Une averse déclenchée sur Abidjan peu avant la mi-temps du match amical a montré avec stupeur que la pelouse ne serait pas praticable en cas de pluie. La rencontre n’a d’ailleurs plus repris comme nous l’avions évoqué. Alors que les autorités ivoiriennes ont la tête entre les mains et doivent trouver une solution rapide à quatre mois de la CAN, Max-Alain Gradel (102 sélections, 16 buts depuis 2011) ne s’est pas fait prier pour affirmer son désarroi vis-à-vis de l’état de la pelouse du stade d’Ebimpé.

“La seule note triste c’est la pelouse, il faut être sérieux ce n’est pas digne de la Côte d’Ivoire. Nous sommes footballeurs et la pelouse c’est notre bureau et ce n’est pas digne de la Côte d’Ivoire”, a fustigé Gradel au micro des confrères de l’émission 3e mi-temps cité par Mondialsport.

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Il faut dire que Gradel (35 ans) a encore plus mal depuis que l’état désastreux de ce joyau architectural est devenu la risée des moqueries sur les réseaux sociaux. Les autorités ivoiriennes sont dans l’œil du cyclone.