Même hors du Cameroun, Marc Brys continue de susciter des critiques sur le continent africain. Cette fois, c’est un ancien international sénégalais, Diomansy Kamara, qui s’en est pris ouvertement au sélectionneur des Lions Indomptables.
Devenu agent de joueurs, notamment celui de Nicolas Jackson, Kamara n’a pas mâché ses mots dans l’émission Talents d’Afrique sur Canal+ :

« Moi, je pense qu’un entraîneur comme ça ne peut même pas avoir une sélection en Europe », a-t-il lâché, évoquant le maigre palmarès du technicien belge — une coupe de Belgique et un championnat de troisième division — avant sa nomination à la tête du Cameroun.
« On en rigole, mais en réalité, ça me fait mal, parce que le Cameroun est un pays qui nous a tous fait rêver avec Roger Milla et consorts. C’est un géant du continent », a-t-il ajouté.
« Brys doit du respect à Samuel Eto’o et au Cameroun »
Kamara a également dénoncé la communication jugée arrogante de Marc Brys :
[totalpoll id= »812288″]« Je n’ai pas aimé sa sortie pleine de condescendance. Il vient au Cameroun et se permet de donner des leçons de morale. Il devrait arriver avec beaucoup plus d’humilité. »
L’ancien Lion de la Téranga a aussi tenu à rappeler le contexte tendu entre le ministère des Sports et Samuel Eto’o :
« Il y a deux camps, certains ont tort, d’autres raison, mais on ne peut pas venir mettre de l’huile sur le feu en se présentant comme un sauveur. Il doit du respect à Samuel Eto’o, pour tout ce qu’il a fait pour le Cameroun et pour le football africain. »
Brys de plus en plus contesté
Les critiques à l’encontre de Marc Brys se multiplient, bien au-delà des frontières camerounaises. Les déclarations de Diomansy Kamara font écho à un mécontentement croissant autour du sélectionneur belge. Avant lui, le rappeur franco-malien Mokobé avait déjà dénoncé les propos de Brys sur Samuel Eto’o, jugeant son attitude irrespectueuse. Sur place, la popularité du technicien flamand s’est nettement effritée.
Longtemps préservé grâce à une série de 13 matchs sans défaite, Brys a vu son crédit fondre après la défaite face au Cap-Vert (0-1), synonyme de non-qualification directe pour la Coupe du monde 2026. Le nul insipide contre l’Angola (0-0) à Yaoundé n’a fait qu’aggraver la défiance du public et de la presse.
Le Cameroun devra désormais en passer par les barrages, avec un premier duel explosif contre la RDC prévu en novembre. Cette fois, le sélectionneur belge joue gros : en cas d’échec, il lui sera difficile de trouver des excuses.
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